Histoire 

Histoire post-colombienne

C'est en 1502 que Christophe Colomb, lors de son ultime voyage va découvrir cette nouvelle terre. Affrontant une terrible tempête il est contraint de s'arrêter sur une côte appelée Vregua. Le hasard l'amène finalement à l'est du Costa Rica et le fait accoster près de l'actuelle ville de Puerto Limòn. Bien que le pays est à cette époque encore à l'état sauvage, fait d'immenses forêts, de volcans et de montagnes, les espagnols seront surtout éblouis par sa population. La beauté de leurs bijoux, la richesse de leur culture ainsi que l'environnement naturel de la côte leurs inspireront le nom de « Costa Rica », littéralement « côte riche ».

En 1506, à l'époque gouverneur de la région, Diego de Nicuesa fera une première tentative de colonisation, à la demande du roi Ferdinand d'Espagne. Celle-ci échouera, à la fois à cause des nombreuses maladies tropicales et de l'hostilité des indiens. 

En 1522, les premiers espagnols arrivent pour s'installer dans le Golfe de Nicoya. Toutefois, menée par Gil González Dávila, cette colonisation fût très limitée. Là encore, la maladie rend difficile l'intégration des hommes de troupe dans le pays. La première ville, Brusselas, sera fondée en 1524 par les espagnols sur le Rio Grande. Malgré l'arrivée des espagnols sur leur territoire, les 25 000 indigènes vivants au Costa Rica, résistent à l'invasion. Toutefois, ils seront peu à peu ravagés par les maladies, la faim et la violence des combats. Cette résistante s'acheva quand en 1561, Juan de Cavallón mena de nombreuses séries de batailles qui furent presque toutes victorieuses. Suivi ensuite Juan Vázquez de Coronado, nommé gouverneur de la région, de 1562 à 1565 établit de nouvelles colonies dans la partie centrale de l'île. Il fonde Cartago qui sera la première capitale de ces nouvelles terres. 

Au cours du 17ème et 18ème siècle, la colonisation espagnole ne se développe que très peu, due à une pénurie de main d'oeuvre et au désintérêt des espagnols pour cette colonie. Trois petites villes sont cependant créées dans la vallée centrale : Cobujuqui en 1706 (ensuite nommée Heredia), Villanueva de la Boca del Monte en 1737 (San José), et Villa Hermosa en 1782 (Alajuela). Mais du fait de l'accès terrestre difficile, le Costa Rica reste loin de tout, et de tous. Placé en 1570, sous la juridiction de la Capitainerie Générale du Guatemala, qui englobait sous sa tutelle toute la région centrale du Nouveau Monde, allant du Mexique au Panama, elle rédige en 1821 sa propre constitution.

Le Costa Rica devient indépendant le 15 septembre 1821, mais adhère à La République d'Amérique Centrale jusqu'en 1838. Jusqu'à cette date le Costa Rica devient l'un des cinq états des Provinces Unies d'Amérique centrale.

Le premier président élu sera Mora Fernandez. Suite à son élection on assiste au début de l'exportation du café, la plus importante du pays et à la mise en place de nouvelles infrastructures telles que les routes ou les écoles. C'est en 1849, qu'un riche cultivateur Juan Rafael Mora, succèdera à Fernandez. Toutefois, son règne fut mouvementé. Il subit en effet l'assaut d'un flibustier américain William Walker, décidé à s'emparer du Costa Rica, après avoir envahi le Nicaragua. Il voulait en faire des états esclavagistes. Mais, Mora réagit et met en place une milice civile. Malgré sa victoire contre Walker, le président Mora fut destitué en 1859 et assassiné un an plus tard après une tentative de coup d'état. 

Pendant très longtemps le Costa Rica est soumis à un régime conservateur clérical qui ne satisfait plus ni la population, ni les hommes de pouvoir. On voit donc apparaître dès 1880 les premières oppositions à ce régime. En 1889, les premières élections démocratiques ont lieu. Le peuple a enfin le droit de donner son opinion. Si durant quelques années on parvint à sortir du régime dictatorial, en 1917, le président Tinoco remit en place à l'encontre de la population qui l'avait élu démocratiquement un régime autoritaire. La réaction ne se fit pas attendre, il fut rapidement chassé du pays en 1919. 

De 1944 à 1949, les présidents se succédèrent. De Calderon, un social-chrétien souvent contesté pour sa grande soif de pouvoir, à Teodoro Picado, son successeur qui continua la même politique, le pays ne parvient pas à stabiliser son pouvoir.

En 1948, lors des élections, Picado est battu. N'acceptant pas le résultat, il refuse de laisser la place à Otilio Ulate. Cette contestation va être à l'origine d'une véritable guerre civile dans le pays qui dura 40 jours et causa la mort de plus de 2000 civiles. Cette guerre civile a été orchestrée par José Figueres, un producteur de café, fervent opposant au régime de Calderon qui profita de l'occasion pour revenir au pays et lutter contre ce pouvoir qu'il considérait illégitime. Il parvint suite à ces affrontements à prendre le pouvoir face à Picado. Durant ses 18 mois au pouvoir, Figueres mis en place une nouvelle constitution, donna le droit de vote aux femmes et aux noirs, aboli l'armée et créea entre autre un comité de défense des élections démocratiques. Il cédera par la suite sa place à Otilio Ulate qui poursuivit les mesures engagées sur la voie de son prédécesseur. 

Figueres sera par la suite réélu de 1953 à 1958 et de 1970 à 1974. Son parti le Partido Rapublicano Nacional et sa politique feront du Costa Rica, le pays le plus démocratique de l'Amérique Latine. En 1978, le PLN perd les élections suite à des conflits qui avaient opposé durant quatre ans Figueres et son successeur Oduber Quiros ainsi qu'à une situation économique délicate. En effet, le Costa Rica avait durant quelques années entrepris un fort en terme de développement qui augmenta la dette extérieur du pays et ne parvint pas à le combler dans un contexte de crise pétrolière.

Le pays étant devenu dépendant de ces exportations de bananes, de café, de sucre ainsi que du pétrole, celui-ci devint totalement instable à la fin des années 70. C'est donc le candidat opposant au PLN qui accède au pouvoir en 1978 : Rodrigo Carazo Odio.

Suivirent alors des années de forte croissance démographique, un combat pour la paix mené dans toute l'Amérique Centrale ainsi qu'une recherche de stabilité politique et économique. Les différents successeurs d'Odio, Alberto Monge Alvarez en 1982 et Oscar Arias Sanchez en 1986 suivirent ces efforts de paix engagés. Face aux succès de ces mesures, il reçu en 1987 le Prix Nobel de Paix. En février 1990, c'est le Parti pour l'Unité Sociale-Chrétienne qui remporta les élections représentées par Rafael Angel Calderon, le fils de son ancien leader. C'est à l'inverse, le fils de son grand opposant Figueres qui fut élu en 1994, José-Maria Figueres Olsen. Mais très critiqué par la population pour sa mauvaise gestion économique, c'est le Parti pour l'Unité Sociale Chrétienne qui reprendra le pouvoir en 1998 avec à sa tête, Miguel Angel Rodriguez. Le projet de privatisation entamé par Rodriguez fut très contesté et du être supprimé sous la pression populaire. En 2002, Abel Pacheco est élu président de la République. 

Le 5 février 2006, c'est au tour d'Oscar Arias, Prix Nobel de la Paix en 1987. Il va ainsi conforter le pouvoir social démocrate costaricien. Octobre 2007, suite à un référendum le traité de libre échange avec les Etats-Unis est ratifié. En 2010 une femme accède pour la première fois au pouvoir, Laura Miranda Chinchilla est élue présidente de la République du Costa Rica.

Chronologie
  • 18 sept 1502 : Christophe Colomb découvre le Costa Rica par la côte est.
  • 1509 : Rattachement du Costa Rica à la Castilla del Oro, implantée au Panama.
  • 1519-1920 : Premiers espagnols s'installant dans le golfe de Nicoya. Les indiens Chorotegas et Huetares combattent et repoussent les envahisseurs espagnols.
  • 1524 : Francisco Fernandez de Cordoba fonde la ville de Bruselas dans la péninsule de Nicoya. 
  • 1526 : Fondation de la 1ère capitale Cartago ; San José lui succédera en 1823.
  • 1570 : Création de la province du Costa Rica, intégrée à la Capitainerie générale du Guatemala (actuelle Amérique centrale).
  • 1600-1690 : Début du peuplement de la Vallée Centrale.
  • 15 sept 1821 : Indépendance du Costa Rica.
  • 1823 : Création de l'Etat Républicain du Costa Rica, qui fait partie dorénavant de la fédération des provinces unies d'Amérique centrale. San José devient capitale du pays à la place de Cartago. 
  • 1824 : Juan Mora Fernandez est le premier président du Costa Rica. L'esclavage est aboli.
  • 1828 : A la suite d'un référendum, la région de Nicoya est rattachée au Costa Rica.
  • 1838 : Le Costa Rica ne fait plus partie de la Fédération des provinces unies d'Amérique centrale.
  • 1882 : La peine de mort est abolie. 
  • 1940 : Le Costa Rica est le premier état d'Amérique à déclarer la guerre à l'Allemagne. 
  • 1941 : Droit de vote accordé aux femmes.
  • 1949 : Abolition de l'armée et nationalisation des banques du pays.
  • 1979 : Les Sandinistes arrivent au pouvoir au Nicaragua et provoquent l'émigration de 300.000 nicaraguayens vers le Costa Rica, soit l'équivalent d'un dixième de la population du Costa Rica). 
  • 1983 : Le Costa Rica se proclame pays neutre et non armé.
  • 1986 : Oscar Arias Sanchez devient président de la République.
  • 1987 : Le président Oscar Arias Sanchez devient Prix Nobel de la Paix pour suite à ses actions de Paix en Amérique centrale.
  • 1998 : Élection de Miguel Angel Rodriguez est élu nouveau président de la République. Il va redresser l'économie du pays et promouvoir le tourisme.
  • 2002 : Abel Pacheco est élu président de la République.
  • 2006 : Oscar Arias, prix Nobel de la paix 1987 arrive au pouvoir.
  • 2010 : Laura Miranda Chinchilla devient la première femme au pouvoir

Economie 

L'économie du Costa Rica repose essentiellement sur l'agriculture, le tourisme, l'élevage ou encore la pêche. Sa situation économique est relativement bonne et le pays se situe avec le Chili en tête des pays d'Amérique Latine au niveau économique. 

Parmi les premières ressources du pays, on compte évidemment le café. Cultivé majoritairement dans le centre du pays sur les plateaux, le produit génère une grande proportion des devises du pays. Autre produit phare du Costa Rica, la banane est également produite en très grande quantité et fait partie des plus gros exportateurs mondiaux. On trouve les plantations essentiellement sur les côtes.

La venue au Costa Rica, d'une grande firme américaine à la fin du 19ème, l'United Fruit Company, a accéléré la présence du pays parmi ces pays porteurs en matière d'exportations bananières, notamment grâce à la construction de ports facilitant le transport des produits. D'autres produits issus de l'agriculture sont relativement bien exportés, à plus petite échelle, la cannes à sucre, le cacao, le tabac ou encore les agrumes, les noix de coco ou les palmiers à huile et en moindre quantité la pomme de terre, le manioc ou le riz. L'ensemble ne ces cultures ne s'étalent pourtant que sur 10% du territoire total du pays.

L'élevage est essentiellement celui des bovins, des poulets, des porcs et des chevaux. La pêche est surtout celle du thon, notamment au large de l'île de Coco, mais également la pêche au requin et à la tortue. Si l'agriculture est aujourd'hui source d'une balance excédentaire, les autres ressources minières ou industrielles restent encore faibles. L'or, l'argent, la bauxite, le manganèse, le mercure ou le nickel restent encore sous-exploités.

Quant à l'industrie du textile, du sucre ou du tabac, ils en sont également encore à un stade élémentaire. Alors que des gisements de pétrole ont été découverts dans le sud du pays, cette richesse reste encore inexploitée. Le Costa Rica utilise en revanche la force hydraulique et éolienne. Toutefois, une raffinerie est implantée à Puerto Limón sur la mer des Antilles. 

Si aujourd'hui grâce aux différentes cultures agricoles, le Costa Rica a connu un léger envol économique, le pays mise essentiellement sur le tourisme pour accélérer sa croissance économique. Depuis 1980 et le courant écologique de ces années, le pays est apparu comme une destination d'avenir grâce à ses nombreuses richesses naturelles et ses espaces protégés. S'étant très tôt engagé dans la voie de l'écotourisme, ce secteur est rapidement apparu comme la première ressource nationale du pays. Il a de plus créer un grand nombre de zones franches afin d'attirer les investisseurs en masse. Avec plus d'un million de visiteurs chaque année, le secteur est très prometteur, les efforts engagés depuis les années 90 par le gouvernement afin de promouvoir les atouts du pays portent leurs fruits.

Politique 

Malgré l'existence d'un régime dictatorial pendant de très longues années au Costa Rica, le pays est, depuis 1949, une république régie par une Constitution. Les deux partis principaux et opposés sont historiquement, le Partido de Liberacion Nacional (PLN), dit réformiste et le parti de L'Unité Sociale Chrétienne (USC), conformiste. 

Le pouvoir législatif est lui tenu par une assemblée législative composée de 57 députés élus pour quatre ans. Alors que le pouvoir judiciaire est exercé par une cour suprême, des cours d'appel, une cour de Cassation ainsi que des cours provinciales. Le vote est un devoir pour tous les citoyens âgés de plus de dix huit ans. Le président est élu au suffrage universel direct pour quatre ans. Il n'est pas rééligible. Le gouvernement se compose de 20 ministres.

Depuis 1948, l'armée a été supprimée, il existe toutefois une milice civile composée de 8000 membres environ.
 

Géographie

Le Costa Rica est un état d'Amérique Centrale, limité au nord par le Nicaragua, à l'est par la mer des Caraïbes, au sud par le Panamá et à l'ouest par l'océan Pacifique. C'est un petit pays de 51100 km2, disposant d'une double façade maritime et bénéficiant d'une grande diversité de milieux naturels : le pays est tant montagneux que maritime.

Son littoral est très important, il s'étale sur 1 254 km le long de l'Océan Pacifique et sur 212 km sur la Mer Caraïbe. Le point culminant du pays atteint 3 819 m d'altitude avec le mont El Chirripo. Le volcan Irazù, encore en activité aujourd'hui, atteint lui 3 432 m.

Une chaîne volcanique centrale traversant le pays du nord au sud, prolongée au nord-ouest par la cordillère de Guanacaste et au sud-est par celle de Talamanca, abrite la vallée centrale ou « Meseta Central », et forme l'ossature du pays. Cette vallée fertile accueille plus de la moitié de la population. Ces reliefs sont bordés au nord et à l'est par une plaine alluviale boisée, tandis qu'à l'ouest alternent plaines littorales et péninsules (de Nicoya et d'Osa). 

Les richesses de l'île en font un pays remarquable pour sa faune et sa flore: on compte au Costa Rica 6% de la totalité des espèces végétales et animales de la planète.

Les richesses naturelles du Costa Rica sont exceptionnelles. Le pays a fait de l'écologie son fer de lance. 26% du territoire est protégé et 6% de la totalité des espèces végétales et animales du monde y sont représentés, éparpillés dans les différentes réserves : 26 principaux parcs nationaux, 13 réserves biologiques principales, 12 réserves forestières principales...Les amateurs de faune et de flore y trouveront leur paradis !

Ces parcs et réserves sont d'immenses espaces non clos, ou tout juste délimités par de simples grillages, qui s'étendent parfois sur des kilomètres, sur terre ou sur mer, où l'on se promène en attendant d'apercevoir quelques singes hurleurs, quelques oiseaux rares ou quelques iguanes égarés.

De nombreux parcs nécessitent la présence d'un guide local, afin d'éviter de se perdre ou de prendre des risques inutiles ; il vous aidera surtout à découvrir les merveilles invisibles par des yeux inexpérimentés. Ces réserves sont le lieu de prédilection pour des randonnées hors du commun et pleines de surprises. En moyenne, l'accès aux parcs coûte environ 6 $US (5 €), que l'on peut également payer en monnaie locale. 

Climat

Il existe une grande diversité bioclimatique, du fait de l'exposition du pays ainsi que de la présence de nombreux et hauts reliefs. On distingue quatre zones climatiques bien distinctes. Le climat tropical caractérisé par une forte humidité favorisant le développement des mangroves sur le littoral et de la forêt sempervirente dans les plaines. Ce climat touche essentiellement les plaines côtières avec des variables entre la côte pacifique et la côte caraïbe. Le versant oriental est fréquemment touché par les alizés.

Un climat sec, caractérisé par des températures élevées, règne sur les basses terres, comprenant le Guanacaste et une partie de la province de Puntarenas. Le climat tempéré, que l'on trouve essentiellement dans la vallée centrale, avec ses belles forêts de chênes couvrant les sols rouges fertiles. Les hauts reliefs du centre du pays, qui atteignent jusqu'à 3000 mètres d'altitude, présentent un climat montagneux à partir de 1500 mètres.

Le pays ne connaît que deux saisons : une saison humide et une saison sèche. La saison sèche s'étale de décembre à avril alors que le reste de l'année subit la période pluvieuse. Durant les mois de juillet et août il peut pleuvoir énormément, on appelle cette période la « saison verte ». Toutefois, certaines régions connaissent des pluies annuelles, comme la côte caraïbe.

Concernant les températures, elles sont assez stables tout au long de l'année mais là encore varient selon les régions. Dans le centre de l'île autour de San José la capitale, elles peuvent aller de 15°C à 26°C, alors que sur la côte elles s'étalent de 21°C à 30°C. Compte tenu de sa situation le pays ne connaît pas d'ouragans comme les îles des caraïbes.

Tableau des températures moyennes

Mois

Températures

Janvier 14° - 24°
Février 14° - 24°
Mars 15° - 26°
Avril 17° - 26°
Mai 17° - 27°
Juin 17° - 26°
Juillet 17° - 25°
Août 16° - 26 °
Septembre 16° - 26°
Octobre 16° - 25°
Novembre 16° - 25°
Décembre  14° - 24°
Géologie

Le Costa Rica possède une richesse géologique incroyable. Avec en son centre une cordillère traversant le pays du nord au sud, à une altitude moyenne de 1500 mètres, le pays bénéficie d'une richesse volcanique surprenante. Plus de 150 volcans répartis sur toute la cordillère, dont 6 sont encore en activité. Leur activité est à chaque fois différente mais offre toujours un merveilleux spectacle. 

Si les forêts constituent la majeure partie du territoire (les forêts tropicales, les forêts plus sèches, les forêts de nuages ou encore les forêts pluvieuses) c'est une variété de végétation étonnante que l'on trouve au Costa Rica. La particularité du climat et du relief crée des conditions propices à l'émergence de différents paysages.

Les longs littoraux offrent à la fois des sites calmes parfaits pour la baignade et le farniente grâce à de très belles plages de sable blanc, blond ou noir ou encore de magnifiques vagues idéales pour le surf, ainsi que des côtes propices à la plongée ou à la pêche. De plus de nombreuses baies, presqu'îles ou golfes bordent la côte Pacifique alors que celle de l'Est est constituée essentiellement de lagunes.

De nombreuse chaînes de montagnes traversent également le pays : les principales étant la cordillère de Talamanca, la cordillère centrale ou encore la cordillère de Guanacaste.

La faune et la flore 

Le Costa Rica est un petit territoire tropical contenant un écosystème très riche. Le pays est particulièrement réputé pour agir activement pour la protection de l'environnement. De nombreux parcs et réserves ont été créés afin de préserver les richesses naturelles du pays. C'est ainsi plus de 13 420 hectares du territoire qui sont entièrement protégés.

Les 26 principaux parcs et les 13 principales réserves biologiques du pays protègent une flore très riche avec plus de 12000 espèces de plantes, 6500 espèces de papillons, 850 espèces d'oiseaux et environ 500 types d'orchidées. On retrouve également environ 163 espèces d'amphibiens, 850 espèces d'oiseaux, 220 espèces de reptiles et 1600 espèces de poissons d'eau douce et de mer. Dans les différentes régions visitées vous aurez l'occasion de découvrir des espèces comme les quetzals, des toucans, des cerfs ou encore des paresseux, des singes, des guépards etc. 

La majorité du pays étant occupée par la forêt, le Costa Rica est riche en bois de toute espèce: ébène, balsa, acajou ou cèdre, attention de nombreuses espèces sont protéger.  On peut également noter que le Costa Rica est un lieu remarquable pour la ponte des tortues marines. Certains sites sont reconnus pour accueillir annuellement et en masse les tortues: Playa Grande, les plages de Tortuguero, Tamarindo, Ostional et Playa Nancite. 

Les Parcs Naturels sont au nombre de 19, ils font véritablement partie du patrimoine naturel du pays. On y préserve toutes les richesses et ils vous permettront de découvrir de nombreuses espèces animales et végétales dans des paysages plus magnifiques les uns que les autres. Ces visites offrent sont un véritable enchantement tant les espèces sont nombreuses et la vie importante. Veillez toujours à rester le plus discret possible dans cette nature encore intacte. Les parcs sont plus ou moins faciles d'accès et certains demanderont l'accompagnement d'un guide.

 

Arts & Culture 

La culture

La culture costaricienne a incontestablement subi les influences culturelles espagnoles, conséquence de trois siècles de colonisation. Cela est beaucoup plus perceptible au niveau des instruments de musique : guitare, mandoline et accordéon, très utilisés ici, mais aussi dans l'architecture des églises et autres monuments historiques.

Les nombreuses fêtes hautes en couleurs, célébrant les Saints Patrons font parties intégrantes des coutumes religieuses. Elles rappellent beaucoup les fêtes typiques de l'Espagne. Certaines d'entre elles sont particulièrement célèbres, comme la semaine qui précède le jour de l'an à San José. En revanche, l'influence indigène ne se ressent que peu aujourd'hui. On la retrouve essentiellement dans la fabrication des bijoux, des articles de cuir et des vêtements.

La proximité des États-Unis et leur influence sont de plus en plus visible au Costa Rica. Celle-ci passe à la fois par la cuisine et la multiplication des chaînes américaines ou encore le cinéma. Le peuple costaricien est aujourd'hui fier de son statut démocratique et de l'abolition de son armée depuis 1949. Le pays vit dans un climat social calme qui en fait une destination sûre et agréable. Les habitants sont d'autant plus accueillants, calmes et souriants.

Étant particulièrement fiers de leur pays, ils sont ravis de vous le faire visiter ou de vous guider, et toujours avec le sourire. Le peuple costaricain est une des grandes valeurs du pays : sa chaleur et son accueil le rendent encore plus magnifique.

Le théatre

Très développé au Costa Rica, il a un succès populaire étonnant. Le théâtre est en effet une activité particulièrement appréciée par les habitants qui y voient une véritable distraction. La capitale San José s'est doté d'un important bâtiment le « Teatro Nacional » qui accueille régulièrement des évènements de toutes sortes : opéras, ballets ou théâtres classiques. 

La peinture

Concernant la peinture, Cristina Fournier reste l'artiste la plus réputée du Costa Rica, exposant ses toiles délicates et raffinées dans le monde entier.

L'artisanat

Parmi les matières très travaillées au Costa Rica, on compte notamment le cuir et le bois que ce soit l'acajou, le chêne ou le cèdre. Sont ainsi fabriqués en bois des meubles, objets décoratifs ou instrument de musiques et des ceintures, sacs et chaussures en cuir. Plus localement vous pourrez également trouver des poteries, notamment dans le village de Guaitil dans la péninsule de Nicoya ou de nombreux autres objets artisanaux dans les villages de San Vincente ou de Sarchi. Ceux ci sont réputés pour leurs prix très intéressants. La plus grande variété artisanale se retrouve  au Mercado Central de San José. 

On reconnaît aujourd'hui comme une vrai richesse artisanale costaricienne, la « Carreta ». Si elle était autrefois un simple moyen de transport, sa fabrication et ses décors typiques à base de peintures très colorées et variées, en font un véritable objet symbole. On en fabrique aujourd'hui des miniatures pour les utiliser comme objet décoratif.

Gastronomie

Compte tenu des nombreux mouvements de migrations ayant eu lieu au Costa Rica, la gastronomie du pays s'est inspirée de toutes ces influences. Toutefois, la cuisine se base essentiellement sur les produits les plus courants dans le pays : le riz (arroz), les haricots noirs  ou rouges (frijoles) et la viande de poulet ou de boeuf.

Le poulet est cuisiné de milles façons différentes. Le poisson est également très consommé. Il est souvent dégusté grillé « à la plancha ».

Parmi les produits de consommation courant, on trouve entre autre les tortillas, typiques de l'Amérique latine. Ces fines crêpes de maïs, cuites à la poêle accompagnent tous les légumes avec également des sauces, assez peu épicées. L'épice la plus utilisée est la coriandre que l'on trouve dans quasiment tous les plats.

Avant le repas, sont très souvent servis des « bocas », l'équivalent de nos amuse-gueule, parmi lesquels on apprécie notamment les « Chicharonnes », à base de couenne de porc frite. 

Parmi les plats très répandus et typiques du Costa Rica, n'hésitez pas à goûter au met national : le « Gallo Pinto ». A base de riz et de haricots noirs, on y ajoute très souvent des oeufs ou de la viande et on l'accompagne des fameuses tortillas. Également incontournable le « Casado » est une assiette complète réunissant à la fois riz, haricots rouges, viande hachée, légumes et une ou deux salades, soit de choux, de pomme de terre ou autres. Le « Ceviche » est un autre plat typique, dont la base est un poisson blanc mariné dans le jus de citron et assaisonné évidemment par de la coriandre et de l'oignon. 

En dessert, les gâteaux typiques sont les « Tres leches », qui ont un fort goût de lait concentré sucré ou encore « Arroz con leche », notre riz au lait. 

Boissons

Au Costa Rica, vous pourrez déguster de très bons jus de fruits fraîchement pressés à base d'ananas, de banane ou de goyave. Mais, la boisson incontournable est évidemment le café, particulièrement réputé dans le monde entier. Il en existe de nombreuses sortes.

Les « ticos » en boivent énormément au long de la journée. Il est véritablement ancré dans la culture du pays. A l'image du vin en France, les variétés ont des goûts très différentes selon les régions de sa culture. Pourtant, le café le plus répandu et bu usuellement n'est pas celui des vrais amateurs, c'est un café avec très peu de goût. Alors pour être sûr de tester un bon café local demander un café « no aguachacha ! », c'est à dire un véritable café et non « du jus de chaussettes » !

L'alcool le plus consommé au Costa Rica est le « Guaro », un rhum préparé à base de canne à sucre et relativement bon marché. Son goût n'est pas terrible. On trouve quand même d'excellents rhums locaux dont le Centenario, le Cacique, l'Abuelo et le Platino. Les vins ne sont pas vraiment réputés mais vous trouverez par contre des bières assez bonnes, telles que l'Imperial, la Pilsen et la Bavaria. 


Restaurants

Vous trouverez toute sorte de restauration au Costa Rica. Voici quelques détails qui pourront vous aider à vous repérer et à profiter au mieux des richesses gastronomiques du pays. Le « restaurant » le plus courant est ce que l'on appelle « Soda ». C'est en fait un petit établissement de restauration rapide qui propose le plus souvent un menu du jour appelé « Ejecutivo » ou « Plato del dia » ainsi qu'une restauration locale très simple. Il permet de manger rapidement à l'heure du déjeuner, entre deux visites pour les touristes. 

Autre établissement très pratique et très simple, les « Pulperías » sont en fait de petites échoppes que l'on trouve dans tous les petits villages et qui vendent tous les produits de base qui peuvent vous dépanner : le pain, le lait, les conserves ou les fruits et légumes. Les « Panaderías » équivalents de nos boulangeries peuvent également proposer sandwichs ou boissons. Une chaîne est très répandue dans le pays, ce sont les boulangeries «  Musmanni » où vous trouverez de bons produits.

Parmi les véritables restaurants, vous pouvez trouver différents types de restauration tels que chinois, italien, mexicain, français mais finalement très peu de vrais restaurants costariciens. Vous trouverez en revanche de la cuisine locale dans des petites chaînes de restauration rapide.

Les végétariens auront de quoi se satisfaire, ce type de cuisine étant relativement répandue dans la capitale notamment, compte tenu de la richesse et la variété des fruits et légumes locaux.

Les restaurants des différents hôtels dans les zones touristiques restent des valeurs sûres pour espérer goûter à une cuisine locale de qualité.

 

Formalités

Formalités d'entrée  

Les ressortissants européens doivent posséder un passeport valide jusqu'à 6 mois après le retour. Aucun visa n'est nécessaire pour une durée de séjour n'excédant pas 3 mois, mais le billet retour est obligatoire. 

Formalités de sortie  

En quittant le Costa Rica par l'aéroport international, une taxe de 28 dollars US par personne était exigée avant l'embarquement (environ 24 €). Cette taxe est dorénavant incluse dans le billet d'avion. 

Adresses utiles  

En France  

Ambassade et consulat du Costa Rica 
78, avenue Emile Zola 
75015 Paris 
Tel : 01.45.78.96.96 

Au Costa Rica  

Ambassade et Consulat de France 
Curridabat, de l'Indoor club, 200 m sud, 25 m ouest, 
10177 - 1000 San José  
Tél : (506) 22.34.41.67. 
Fax : (506) 22.34.41.96. 

Infos pratiques  

Décalage horaire 

GMT moins 6 heures.Il y a un décalage de moins 7 heures par rapport à la France en hiver et moins 8 heures en été. 

Monnaie 

La monnaie nationale est le Colon (crc) et le taux varie suivant le cours du jour. 1 colon crc = 0.0015 Euro 1 Euro = 639 crc environ 

Banques et moyens de paiements 

Les banques sont ouvertes du lundi au vendredi de 9 h à 15 h. Les bureaux de change sont présents presque partout. Les cartes bancaires sont acceptées en majeure partie : banques, magasins, hôtels. Cependant, le paiement par carte est souvent accompagné d'une commission de 8 % environ. Il serait plus avantageux de retirer de l'argent aux distributeurs automatiques pour faire vos achats. Pour les utilisateurs de Travellers Chèques, choisissez plutôt les émetteurs connus (American Express, Thomas Cook...). 

Electricité  

110 Volts, 60 Hz 

Quand partir?  

Il est préférable de partir durant la saison sèche, de décembre à avril, car en hiver, les pluies sont fréquentes et abondantes. 

Jours fériés  
  • 1er Janvier : Jour de l'an 

  • 19 Mars : Saint Joseph  

  • 28 Mars : Jeudi Saint  

  • 11 Avril : Fête de la Bataille de Rivas, Juan S. Maria, défilé d'enfants avec fanfare  

  • 01 Mai : Fête du travail  

  • 29 Juin : Pierre et Paul 

  • 25 Juillet : Annexion de Guanacaste, fêtes et danses  

  • 02 Août : Fête de la mère de Dieu 

  • 15 Août : Assomption  

  • 12 Octobre : Fête de Christophe Colomb, carnaval de Limon  

  • 25 Décembre : Noël  

  • 27 Décembre : Défilé de cars fleuris à San José  

  • 31 Décembre : Réveillon du nouvel An 

Principaux événements et festivals  
  • Fête des petits Diables : fin décembre à début janvier à Boruca 

  • Reconstitution de la lutte entre les indiens (petits diables) et l'espagnol (un taureau), où des masques, des combinaisons de bois colorées, des danses et des feux d'artifices recréent la scène.  

  • Fête de Palmares (semaine du 15 janvier) : 10 jours de carnaval : danses, musique et corridas populaires. 

  • Fêtes de Alajuelita (semaine du 15 janvier) : honneur au Saint Christ noir de Esquipulas, saint patron de Alajuelita, avec défilé de charrettes (tirées par des boeufs), la procession jusqu'à la grande croix de fer de la montagne et beaucoup d'autres activités. 

  • Fêtes de Santa Cruz (semaine du 15 janvier à Santa Cruz) : Procession religieuse, bals, musique avec des « marimbas » (instrument musical typique du pays), corridas populaires et concours de beauté. 

  • Foire agricole (San Isidro de El General) (première semaine de février) : Foire d'exposition d'élevage, agricole et industrielle, corridas traditionnelles et expositions florales. 

  • Carnaval de Puntarenas (dernière semaine de février) 

  • Foire du livre (San José) en Mars 

  • Exposition Nationale d'Orchidées (mi-mars) : Plus de 500 espèces locales et étrangères en exposition 

  • Fête du bouvier : 2ème dimanche du mois de Mars à Escazù 

  • Défilé en l'honneur des conducteurs de char à boeufs en Mars 

  • Fête de San José - le 19 mars 

  • Festival internacional Los Artes (San José) en Mars 

  • Fête de Juan Santamaría (Alajuela) en Avril 

  • A San Antonio de Escazú, ne manquez pas le défilé coloré de charrettes (tirées par des boeufs), des concours et la bénédiction des animaux et des récoltes réalisée par des prêtres locaux. N'oubliez pas votre appareil photo. 

  • Escazú : Jour de San Isidro Labrador - 15 mai : Célébrations dans tout le pays en l'honneur de San Isidro, saint patron des fermiers, bénédiction d'animaux et des récoltes, en plus de défilés et de foires.  

  • Jour de San Pedro et de San Pablo, le 29 juin dans les villages du même nom : Processions religieuses 

  • Fête de la vierge de la mer, mi-juillet à Puntarenas et Playa del Coco : Parades de bateaux et régates 

  • Fête du Guanacaste (Liberia et Santa Cruz)- 25 juillet : Au programme danses folkloriques, musique, rodéos 

  • Fête de la Vierge de Los Angeles, 2 août : Procession religieuse très importante qui part de San José et rejoint Cartago. 

  • Fête de l'Indépendance (national, 15 sept) : défilés, fêtes et célébrations de toutes sortes, feux d'artifice  

  • Carnaval de Puerto Limón : défilés, danses en Octobre  

  • Día de la Raza, 12-16 octobre à Puerto Limon : Commémoration de l'arrivée de Christophe Colomb sur le continent américain autour de danses, défilés, musique et chants. 

  • Tres Ríos de la Unión - Jour de la Vierge du Pilier - 12 octobre 

  • Foire à Tres Ríos de la Unión (Octobre) : célèbre son saint patron avec un défilé de chars entièrement faits d'écorces, de grains et de soie de maïs. 

  • Festival Internacional de Teatro en Novembre (San José) : pièces de théâtre, théâtre de rue et autres divertissements. 

  • Fiesta de Los Negritos (Boruca, 8 déc) : danses costumées 

  • Inmaculada Concepción (national, 8 déc) : feux d'artifice 

  • Fiesta de la Yeguita (Nicoya, 12 déc) : processions, feux d'artifice, concerts 

  • Las Posadas (national, 15 déc) 

  • Fiestas de fin de año (San José, 26 déc) : défilé de chevaux et autres défilés  

  • Fête de Zapote, du 25 décembre au 1er janvier  

Transports Intérieurs

Les avions
Plusieurs vols nationaux quotidiens partent de San José pour les principales villes du pays. Malgré les courtes distances entre les villes, c'est le moyen de transport le plus rapide et le plus pratique, surtout à cause du climat et du relief. Une dizaine d'aéroports relie les différentes villes du Costa Rica entre elles. Il existe deux aéroports internationaux : Aeropuertos Internacional Juan Santamaria à San José et Aeropuerto International Daniel Oduber Quirós de Liberia.
Les trains
Le réseau ferroviaire du Costa Rica est présent sur tout le pays cependant son état et la régularité de ses trains varient beaucoup en fonction des zones géographiques
Les bus
Le réseau est relativement important, efficace et les horaires sont assez bien respectés. Le réseau est particulièrement bien développé sur la côte Ouest entre les villes de San José, San Isidro de El General et Santo Domingo. Bien qu'assez lent, c'est le moyen de locomotion le moins cher et il permet de découvrir de nombreux petits villages.  Plusieurs compagnies privées desservent les principales villes du pays.
Les taxis
Il existe deux sortes de taxis au Costa Rica : Les taxis de couleur orange stationnent aux aéroports. Il faut compter entre 15-20$ pour rejoindre le centre-ville. Durée du trajet : 20 minutes. Les taxis rouges possèdent un signal sur leur toit et utilisent un compteur appelé ici 'Maria'. Ils vous conduiront presque partout où vous voudrez et pour un tarif assez raisonnable. Négociez les prix avant le départ surtout pour lez longues distances même s'ils sont pourvus de compteurs! Si le taxi ne ressemble pas à cette description, c'est qu'il n'est pas officiel. Attention les taxis postés aux portes des hôtels peuvent être de connivence avec le personnel de la réception et les portiers et vous faire payer le double du prix normal d'une course.
En voiture
Certainement le meilleur moyen pour visiter le pays. Les distances entre les villes ne sont pas énormes et vous pourrez profiter à fond des merveilleux paysages. Faites attention au mauvais état de certaines routes; préférez les 4X4! Notez que vous n'avez pas le droit de franchir les frontières avec les véhicules de location, que le port de la ceinture est obligatoire et que les contrôles de vitesse sont fréquents sur la Panaméricaine. Contrairement aux pays européen il faut être âgé de 21 ans pour pouvoir conduire une voiture au Costa Rica et il faut également être en possession du permis de conduire international. En cas d'accident préférez le constat à l'amiable sinon il faudra attendre l'arrivée de la Police avec tous les désagréments que cela engendre dont un embouteillage monstre.
En ferry
De nombreux ferries assurent des liaisons quasi quotidiennes sur les différentes côtes du pays. Du Golf de Nicoya à la côte pacifique centrale. Des bateaux taxis transportent les voyageurs entre les différents points névralgiques de la Péninsule de Osa ou du Golf de Dulce.Il existe également quelques bateaux taxis sur la côte Caraïbe entre Tortuguero et Parismina mais ce n'est pas un service régulier. Pratiquement toutes les villes côtières sont reliées à Barra del Colorado.
 

Population

Les quelques 4.5 millions de costariciens appelés généralement « Ticos » sont issus d'un mélange de différentes origines, même si la majorité de la population est de lignée espagnole. La densité moyenne de population est de 85 habitants au km². L'indice de fécondité en 2012 est de 1,92 enfants par femme et l'espérance de vie dans le pays est actuellement de 77.89 ans an 2012. 

Environ 96% de la population est d'origine européenne, 2% est noire, 1% est amérindienne et 1% est chinoise. L'essentielle de la population, soit 60%, vit dans la vallée centrale. En revanche, on rencontre davantage d'habitants issus d'ethnies d'origines africaines sur la côte orientale et dans la région de Talamanca cohabite des indigènes descendants des Chorogetas, Borucas et Huetares, les descendants des civilisations précolombiennes.

La population du Costa Rica à la réputation d'être à la fois accueillante, aimable, souriante et disponible. Fiers de leur pays, ils seront ravis de vous faire découvrir leur terre.

Société costaricaine

Si la société semble dans l'ensemble relativement homogène, avec une absence de classes sociales proprement dites, on retrouve toutefois une élite issue de la descendance espagnole. Les minorités, noires ou indiennes, n'ont qu'une faible reconnaissance de la population majoritaire. 

Concernant les moeurs dans la pays, elles sont assez « traditionnelles » : on accorde notamment une très grande place à la famille, l'apparence doit toujours être soignée, la courtoisie est de rigueur et la discrétion également. Sur les plages, le nudisme est interdit et se balader les seins nus est très mal vu.

Langues

La langue officielle est l'espagnol, résultat d'environ trois siècles de colonisation. Le créole est également parlé, notamment par une minorité d'origine jamaïcaine vivant sur la côte caraïbe du sud. On y parle également l'anglais, surtout dans les sites touristiques. 

Cependant, certains dialectes indiens sont encore pratiqués dans des régions assez reculées, issues des tribus originaires du pays, comme par exemple le « bribri », parlé par environ 10000 personnes.

Religion

La religion dominante est le catholicisme, pratiqué par environ 90% de la population. Les Noirs de la côte orientale sont en majorité protestants. San José abrite une petite communauté juive et ne compte que très peu de musulmans. Toutefois au Costa Rica la liberté de cultes est reconnue dans la constitution. On a vu se multiplier ces dernières années le nombre de secte.

 

 

LA COTE CARAÏBE 


C'est sur ce site que Colomb arriva au Costa Rica pour la première fois. Ses atouts remarquables tels que ses magnifiques plages, ses forêts tropicales humides, les plaines avec ses plantations de bananes ou ses eaux claires en font une région particulièrement séduisante. Le métissage de sa population issue de son histoire mouvementée se rajoute au charme du pays: indigènes, blancs, chinois ou afro-caraïbéens vivent ici en totale harmonie. L'influence caraïbéenne donne une touche particulière à cette région du Costa Rica : la musique et la gastronomie y sont différentes.

Le climat y est chaud et humide. Les températures avoisinent généralement les 26°.Cependant, cette région est régulièrement arrosée par des averses notamment entre décembre et janvier et mai et août, elles sont plus fréquentes à l'intérieur des terres que sur les côtes. Les principales régions de la zone caraïbe sont les cantons de Pococí, Siquirres, Guácimo, Matina, Talamanca, et Limón. Bénéficiant d'un climat tropical humide, la végétation de la région caraïbe se rapproche de celle des forêts tropicales.

La région compte environ 400 espèces d'arbres et environ 2200 espèces de plantes tropicales. Sur la côte, se trouvent des espèces telles que le raisin de plage, le palmier de coco ou encore l'icaquier alors que dans les terres, se trouvent des espèces adaptées aux terrains inondés ou marécageux : le palmier volilla ou palmiers de raphia. 

Les espèces animales rares se trouvent également dans cette région : paons, toucans, singes- araignées ou encore tapirs peuplent les forêts de l'est du pays. Environ 405 espèces d'oiseaux, c'est à dire, environ la moitié de celles qu'on trouve au Costa Rica. Les espèces d'amphibiens, reptiles, poissons ou insectes sont également très variées.

Les parcs et les zones protégées

Les parcs et les aires protégées sont nombreux dans la région caraïbe.

Parmi les plus célèbres, on trouve notamment :

  • Le Refuge de Vida Silvestre Gandoca-Manzanillo
  • La réserve biologique Hitoy Cerrere
  • Le Parc National Cahuita
  • Le Parc Nacional Tortuguero


Entre le Parc Braulio Carrillio et le Parc National Tortuguero on retrouve quelques réserves privées accrochées aux flancs des collines qui sont dans la continuité de la Cordillera Centrale. Ces petites réserves très souvent familiales sont telles de petits écrins de biodiversité : on y retrouve des espèces rares d'oiseaux et de mammifères qui font la richesse du Costa Rica. 

La réserve forestière de Casa Rio Blanco propose à ses visiteurs d'observer les animaux du haut de  cabanes rustiques perchés dans les arbres. Cette observation de la faune à la manière des scientifiques saura récompenser les plus patients.

On trouvera aussi non loin de Guapiles le Jardin Botanico Las Cusingas qui est particulièrement bien fourni en plantes médicinales et plantes d'ornement. On peut s'y promener à cheval ou à pied sur de charmants petits sentiers qui sauront rendre les amateurs d'horticulture amoureux de ce coin de verdure.

Le « Barra del Colorado », encore plus au nord que Tortuguero, est le plus grand refuge du Costa Rica. Il s'étend sur 92 000 ha. Cette partie nord-est du pays est très difficile d'accès.Il est assez peu fréquenté. Ce parc couvre une partie de la côte Caraibes et s'étend jusqu'à la frontière du Nicaragua. C'est une zone protégée qui offre une grande diversité de paysages : zones marécageuses, lagons et forêt tropicale. De ce fait, on y retrouve un écosystème plus diversifié que dans les parcs de la vallée centrale. Ici on peut observer des caïmans, des lamantins, des loutres et des tortues mais également des singes hurleurs, cigognes et aras. Attention, il est nécessaire d'avoir un passeport pour traverser le Nicaragua sur les rives du Rio San Juan. On peut également y pratiquer la pêche sportive.

Plus au Sud, à 43km, Cahuita bénéficie aussi de cette ambiance jamaïcaine propre aux côtes caribéennes. Devenue dernièrement une station touristique assez bien fréquentée, Cahuita fut dans le passé un ancien port de pêche plutôt tranquille. On peut retrouver cette tranquillité lorsque l'on vient visiter la ville en basse saison. Ici la vie alterne entre animation et fiesta la nuit, et farniente et détente durant la journée. Ambiance afro caribéenne  garantie avec la présence de communautés jamaïcaines et antillaises qui viennent danser dans les boites de nuit sur fond de musique Reggæ.

Les plages de sable noir de la région sont également très appréciées: Playa Negra au Nord et Playa Blanca au Sud offrent un coin tranquille, à l'ombre des cocotiers. De nombreuses réserves de faune et de flore entourent la région, passer à Cahuita est une occasion à ne pas manquer pour les visiter.

Parc National de Cahuita

Tout au sud de la côte se cache un jardin d'Eden, le Parc National de Cahuita qui abrite de magnifiques plages de sable fin et surtout des récifs coralliens où vivent de nombreuses espèces de poissons multicolores et de crustacés protégés. Les sentiers sont bien dégagés et peuplés de ratons laveurs, de coatis, de paresseux et de singes qui n'hésiteront pas à vous piquer sacs et casquettes. On y trouve comme dans les autres parcs de la cote Caraïbe une grande varié d'espèce d'oiseaux : ibis, aras, hérons, toucans mais aussi des rivières pleines de serpents et de caïmans.

Parc National de Tortugero

Au nord de la côte Caraïbe se trouve le très célèbre Parc National de Tortuguero. Il fut créé en 1970 pour faire face à l'extinction des tortues, qui autrefois servaient de nourriture aux marins espagnols durant leur voyage de retour en Espagne. Vous pourrez sillonner les canaux tranquilles de ce véritable havre de paix, dans un environnement très préservé abritant toutes sortes d'animaux : tortues, petits crocodiles, singes, paresseux et plus de 300 espèces d'oiseaux peuples ces zones marécageuses et forêts verdoyantes...

Sur une surface terrestre de 26 156 ha et une surface marine de 50160 ha, le parc est un lieu de promenade magique pour tous les amoureux de la nature. Les baignades sur la plage du parc ne sont pas recommandées, à cause des forts courants et de quelques requins. Mais vous pourrez admirer les tortues qui y viennent pour se reproduire. La nuit tombée, le centre propose des excursions à groupe restreint afin d'observer la ponte des tortues, un spectacle magique auquel on peut assister uniquement d'octobre à février.

Pour atteindre le parc, vous passerez par le petit village pittoresque de Tortuguero où seules quelques petites embarcations vous mèneront au coeur du parc, le long des canaux. 

La richesse faunistique et floristique de la région et leur variété, rendent possible la pratique de toutes sortes d'activités variées. La pêche est notamment très appréciée: celle du wahoo, du tarpon ou encore du barracuda sont les plus fréquentes dans la région.

Le sud de la région caraïbe est très apprécié pour la pratique du surf : on y trouve une vague réputée pour sa hauteur, la Salsa Brava qui peut atteindre les 13 mètres de hauteur. Puerto Limon est une ville atypique au Costa Rica, bien souvent déconseillée par les guides touristiques pour son côté dégradé et sale, elle n'en reste pas moins un endroit à l'atmosphère différente, nonchalante et colorée.

Ici l'influence des Jamaïcains venus au 19eme siècle pour travailler sur les chemins de fer se fait toujours ressentir. La majorité de la population est noire, la langue utilisée est une sorte d'anglais fortement hispanisé et la musique qui s'écoute et se joue partout est le reggae. 

Le Parc central de la ville abrite de nombreux palmiers et arbres tropicaux dans lesquels nichent plusieurs espèces d'oiseaux et même des paresseux. On peut y voir également de jolies maisons coloniales en bois qui évoque un charme passé. Protégé par deux digues de pierres sur lesquelles on peut se balader, le port de Limon a perdu de son importance. Dans le temps de l'United Fruit Company, qui animait la région, le commerce de café et de bananes battait son plein. Aujourd'hui, l'activité a fortement baissé.

Le marché central est l'attraction principale de la ville: l'animation y est permanente et on y ressent fortement l'ambiance caribéenne qui définit la région. Les couleurs et les aromes des fruits exotiques enivrent le passant. La cuisine, à base de poissons, de lait de coco et d'épices en tous genres finit de démontrer l'influence jamaïcaine sur la ville. 

A 4 km au Nord, la meilleure plage pour se baigner dans la région, Playa Bonita, accueille tous les ans une compétition internationale de surf. 

Le reste de la région de Puerto Limon, à l'Ouest et au Nord notamment, se compose de plantations de bananeraies et de quelques cultures de plantes et de fleures tropicales, comme à Finca Costa Flores, que l'on peut visiter et où l'on peut acheter des graines. La région Caraïbe accueille un célèbre carnaval, le carnaval de Limón, le 12 Octobre de chaque année, pour fêter la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb.

Car c'est sur Isla Uvita, à 1km au large de Puerto Limon, en 1502, que Christophe Colomb posa le pied en Amérique pour la première fois. A cette date là, des milliers de gens viennent assister aux manifestations costumées, aux danses et chants qui parcourent les rues de la ville pendant plusieurs jours.

Puerto Viejo de Talamanca

Situé à 17km au Sud de Cahuita, petit village peuplé en partie d'indiens Bribri et Cabecar qui vivent avec les agricuteurs jamaïcains, Puerto Viejo a su mettre à profit ses atouts pour devenir une des principales stations balnéaires de la côte Atlantique du Costa Rica.

Son charme n'en est pas moins resté intact avec cette ambiance 'Rasta' qui flotte dans tout le village: décors aux couleurs de la Jamaique, airs de Reggae, senteurs épicées... Les deux plages situées devant le village ont la particularité d'offrir chacune une couleur de sable différent (noir et blanc).

Tout près de Puerto Viejo une ferme d'élevage d'Iguanes permet d'approcher cet animal, mais elle donne aussi la possibilité de découvrir les moeurs des indiens bribri, créateurs de la ferme et d'acheter des objets artisanaux directement produits sur place.

La réserve des indiens Bribri est légèrement enclavée, un guide permet de traverser la forêt jusqu'au petit village. Ici les traditions sont ancestrales comme la préparation du cacao à laquelle on peut assister dans la Maison du Cacao ou encore les rituels chamaniques et la médecine par les plantes. Les familles sont très accueillantes et on peut partager des moments chaleureux en s'intéressant à leurs conditions de vie et à leur histoire

Plus loin vers le Sud: Punta Cocles, playas Salsa Brava, Punta Uva ou Playa Chiquita offrent également de superbes plages, notamment pour le surf et la plongée, cachées dans la nature entre les cocotiers et les palmiers. 

Dans cette zone, le Parc National Gandoca Manzanillo offre des perspectives de ballades très intéressantes: La forêt tropicale humide de ce parc est la seule de la côte Atlantique et les plages et le récif corallien qu'il offre méritent le détour. Cette réserve abrite également de nombreuses espèces protégées, des reptiles, des tapirs, des lamantins, des singes, des oiseaux (perroquets, toucans, perruches) et également des tortues qui viennent pondre sur les plages en début d'année. La ponte des tortues donne lieu à des manifestations, mais elles sont strictement surveillées et la récolte des oeufs ne peut se faire que sur les premières pontes qui auraient été écrasés par les tortues suivantes.

Il vous sera également donné l'occasion de partir en mer observer les dauphins tucuxi, des dauphins à bosse extrêmement rares dans la région et dont quelques spécimens sillonnent les eaux du parc. Belle croisière : Quelques embarcadères remontent toute la côte bordant la mer des Caraïbes et permettent en une balade de 3-4h d'avoir un bon aperçu des différents parcs longeant la côte.

On part de l'extrême sud de la côte et on remonte au fur et à mesure en traversant des paysages verdoyants où l'on peut observer de nombreuses espèces protégées barbotant dans leurs mares de boue ou virevoltant près des bambous.


LA COTE PACIFIQUE 

 

Le Pacifique Nord : Le Guanacaste

La région Pacifique est la zone idéale pour profiter de tous les atouts du pays. Tout au long de la côte se relaient des paysages magnifiques: Forêt sèche ou humide, golfes, baies, falaises, collines boisées, fleuves, plages de sable blanc, gris ou noir. Toutes ces zones baignent dans le reflet des eaux étincellantes et riche en faune marine du Pacifique.

De décembre à avril, le climat est chaud et sec et les paysages sont poussiéreux et arides. Durant le reste de l'année, l'air devient plus humide et les plaines et les côtes, sous l'effet des pluies tropicales, se teintent abondamment de vert. Le soleil est omniprésent et rayonne sur les eaux tièdes et turquoises de l'Océan, vous invitant à la baignade et à la farniente. La pratique du surf ou de la pêche sportive sont fréquents sur cette côte. 

Liberia

La capitale du Guanacaste, Liberia, est aussi la plus grande ville de la région. Avec ses 40 000 habitants, c'est une petite ville tranquille, aux allures de village où il est bon de se relaxer. L'architecture simple de ses petites maisons aux tuiles rouges et façade blanche immaculée semble parfaitement coordonnée avec les anciens bâtiments coloniaux : l'hôtel de ville ou l'église du centre historique.

Liberia est une authentique ville de cow-boys où il fait bon se promener surtout lors des festivités où l'on peut assister à des rodéos. Les plus curieux pourront d'ailleurs aller visiter le Museo Sabaneros retraçant l'histoire de ce sport et exposant de vieilles selles usées. L'élevage est une de ses principales activités de cette ville.

Santa Rosa et Guanacaste

Plus au Nord, sur la péninsule de Santa Elena, on trouve les parcs nationaux de Santa Rosa et de Guanacaste. Ces 2 réserves détiennent différentes zones de végétation dont l'une des dernières forêts tropicales sèches d'Amérique. Le paysage diffère énormément selon les saisons allant du dessèchement en période sèche à une floraison spectaculaire en période des pluies.

Ces parcs renferment une faune d'une étonnante variété avec la fameuse Tortue de Ridley mais aussi des coyotes, boas constrictors, caïmans, coatis, iguanes, chevreuils ou singes de toutes espèces et le fameux jaguar. Le parc de Guanacaste  recouvre différentes sortes d'habitats, de la savane à la forêt des brouillards. Il détient dans sa zone les volcans Cacao et Orosi.

Les richesses de la flore et de la faune sont telles qu'on y a créé 3 stations de recherche et d'observation.

Bahia Salinas

Bahia Salinas abrite une plage de sable blanc en forme de fer à cheval, située au bord de la frontière avec le Nicaragua, elle est très paisible et très appréciée des surfers pour ses vents forts et sa tranquillité. A proximité, il est possible de louer un bateau pour approcher d' Isla Bolaños qui abrite une colonie de Pélicans bruns et de frégates. C'est une zone protégée fermée aux visiteurs.

Les plages

A l'Ouest de Liberia, des longues plages de sable gris entrecoupées de roches abruptes plongent dans l'Océan. Les plages Hermosa, Del Coco et Ocotal, cachées entre les collines et les falaises sont un petit coin de nature préservée. Leurs eaux claires et leurs superbes paysages sous-marins en font un site de plongée des plus accessibles et des plus enchanteurs. La végétation littorale est très développée offrant de jolis paysages et des ballades enchanteresses. Ces plages étant protégées du vent, de nombreuses activités aquatiques et sportives y sont organisées. Mais la présence constante du soleil et la température tiède de l'Océan en font surtout des lieux privilégiés pour la baignade et la farniente.

Playa Del Coco se distingue par ses nombreux hôtels, casinos et infrastructures à proximité, c'est une plage où l'on s'amuse mais où se reposer est devenu difficile car c'est une des plages les plus fréquentées du pays.

La Playa Flamingo, au nord de Tamarindo, a su rester intacte malgré l'afflux des touristes. Cachée dans une verdure exubérante, aucune construction ne vient gâcher l'authenticité du paysage. Tout ici tourne autour du farniente et de la décontraction.

La marina de Flamingo est une des plus importantes et des plus célèbres du pays. Elle accueille de nombreux yachts et hôtels de grand luxe et propose également une station balnéaire. La pêche sportive est très pratiquée dans les environs.

Playa Tamarindo est sûrement une des plages les plus touristiques du pays. De nombreuses infrastructures sont présentes dans ce petit village coloré (Hôtels, restaurants, transports, boutiques en tous genres, location de voitures ou vélos, magasins de surf). Il faut dire que Playa Tamarindo propose un décor paradisiaque avec sa large baie qui invite à la baignade, au surf et à la détente. Ses longues plages de sable blanc sont idéales pour des ballades les pieds dans l'eau et pour profiter des paysages alentours. Beaucoup d'activités sont également disponibles: pêche plongée, sports nautiques, excursions, équitation...

En s'aventurant vers le Nord, on accède à Playa Grande, en plein dans la réserve naturelle de Las Baulas. Des tortues d'eau géantes pouvant atteindre 2m de long, les tortues luths, viennent s'y reproduire de octobre à mars, un spectacle à ne pas manquer! Non loin, le musée de la tortue fournit toutes les indications dont vous aurez besoin. Playa Grande est surtout une parfaite alternative à sa voisine de Tamarindo par sa tranquillité due à son isolement et pour la beauté de ses paysages verdoyants se fondant dans les eaux turquoises de l'Océan. C'est une plage appréciée par les surfers.

Samara

Samara, plus au Sud, est un endroit isolé, idéal pour se relaxer et passer du bon temps. Ce village vivant de la pêche et de l'agriculture a su se moderniser pour accueillir ses visiteurs en gardant charme et quiétude. De nombreux hôtels se sont installés et des villas ont été construites en harmonie avec le paysage. Singes, oiseaux tropicaux et iguanes donnent au village une atmosphère tropicale.

Playa Samara, avec sa longue bande de sable blanc, est une de plus belles plages du Costa Rica et une des plus sûre. Elle est protégée par une barrière de corail qui la protège des vagues et des courants, rendant l'eau claire et transparente. Idéal pour une baignade reposante en famille ou pour la plongée. 

En franchissant la Punta Indio, on arrive sur Playa Carillo, une plage qui a su garder sa beauté naturelle et qui profite aussi de la barrière de corail pour offrir des eaux claires et calmes. Coincée entre 2 falaises, Playa Carillo, profite d'une végétation luxuriante pour offrir un peu de fraicheur.

Golfo de Nicoya

La région Pacifique renferme le Golfo de Nicoya dans lequel se trouve les îles de Guayabo, de Negritos, de Pajaros et la plus visitée, l'île de Tortuga, dont les magnifiques plages de sable blanc et son environnement en font un site paradisiaque. Ses îlots renferment de nombreux oiseaux, tels que les pélicans pardos, les perroquets ou autre « tijeretas » de mer.

A l'embouchure du fleuve qui finit sa course dans le Golfe de Nicoya, se trouve la réserve naturelle Palo verde. Elle tire son nom d'un arbre dont le tronc, les branches et les feuilles restent vertes toute l'année. Le parc est une réserve ornithologique importante (plus de 300 espèces) et propose différents paysages  aux visiteurs, elle est composée de 15 habitats : collines boisées, brousse, lagunes d'eau salée et d'eau douce, mangroves, marécages et grandes étendues d'herbe et d'eau...L'Hacienda Palo Verde, centre administratif du parc permet d'observer permet également l'observation de pécaris, coatis et singes qui viennent se délecter des arbres fruitiers qui couvrent la zone.

Parc national Barra Honda

Plus au Sud, on peut visiter le parc national Barra Honda: les cavernes de ce parc souterrain creusées dans des récifs marins datent d'il y a plus de 70 millions d'années. Seules 42 grottes ont été explorées à ce jour. On y observe d'étranges formes calcaires au milieu des stalactites et des stalagmites : des sculptures évoquant des animaux, des champignons et même un orgue.

Nicoya 

Nicoya est la ville la plus importante de la péninsule du même nom, très connue pour son église coloniale, elle est considérée comme la capitale culturelle et compte environ 25 000 habitants. Si vous assistez aux fêtes traditionnelles vous pourrez sans doute percevoir cet aspect folklorique et festif de la région de Guanacaste.

Santa Cruz

Santa Cruz, petite ville tranquille à 50 km au sud de Liberia, est réputée pour son festival de danses et de rodéo et pour son marché couvert.

Un peu à l'Est on entre dans le village de Guaitil. Spécialisés dans la poterie, les villageois utilisent encore les techniques de leurs ancêtres les Chorotegas pour confectionner leurs objets. On peut aller visiter l'écomusée de la Céramique Chorotega dans le village voisin de San Vicente pour avoir un aperçu de cet art ancestral.

Montezuma et Malpais

Montezuma et Malpais, sont deux villages situés à la pointe Sud de la péninsule Nicoya, ils traduisent le charme de cette zone.

Montezuma est connu pour ses chutes d'eau et cascades qui alimentent des bassins naturels d'eau douce. On trouve également des falaises d'où l'on peut se jeter pour des plongeons spectaculaires et des plages constituées d'anses rocheuses traduisant la nature sauvage du lieu. 

Malpais est le paradis des surfeurs et est en train de devenir une attraction touristique de plus en plus importante. Ses plages rocheuses auxquelles se mêlent de petites bandes de sable banc et une végétation abondante reflètent l'environnement naturel du lieu. De nombreuses espèces d'oiseaux vivent dans les environs, un plaisir pour les amateurs!

La pointe Sud de la péninsule se termine par la réserve naturelle de Cabo Blanco, qui tire son nom du dépôt de Guano sur les rochers de la zone et dont la plus grande partie n'est accessible qu'aux scientifiques. Cette réserve mérite le détour pour sa richesse d'espèces ornithologiques et ses randonnées dans les forêts tropical sèche et tropicale humide.

Isla del Coco

A environ 535 km se trouve Isla del Coco, classée au Patrimoine de l'humanité par l'Unesco. On y trouve aujourd'hui plus de 200 espèces animales et végétales endémiques. Les oiseaux sont particulièrement remarquables mais on trouve également quelques lézards très spécifiques et une faune sous marine extrêmement diversifiée. Les plongeurs apprécieront ses superbes fonds qui se trouvent toutefois menacés, par l'augmentation de la fréquentation de ces eaux. 

Le Pacifique Central

Puntarenas

Face à la péninsule et à l'île de San Lucas, Puntarenas marque l'embouchure du Golfe de Nicoya. Dans la plus grande ville de la région, on retrouve l'ambiance animée d'un port. La ville organise de nombreuses festivités tout au long de l'année, une des principales, Le Festival de la Vierge de la Mer.

Avec ses 40 000 habitants, la ville possède plusieurs atouts touristiques avec ses plages, sa petite station balnéaire, ses ferries qui relient la péninsule de Nicoya, ses nombreux restaurants, magasins et hôtels, son récent aquarium présentant les espèces marines de la côte Pacifique et son ancienne prison aujourd'hui transformée en musée. 

Playa Jacó

En son centre, la côte Pacifique possède une des plages les plus appréciées des touristes, des surfeurs et des Costariciens: Playa Jacó. Cette plage est devenue un centre touristique de grande affluence et le cadre idyllique de l'endroit n'y est pas pour rien. Sa longue plage de sable gris jaune baignant sous le soleil, sa végétation environnante et ses forts courants en ont fait un paradis pour tous les types de baigneurs. C'est une des rares plages à être très animée la nuit, elle offre de très nombreuses activités mais commence à souffrir de la pollution. Pour s'y rendre, il faut partir vers le Sud en quittant Puntarenas.

Parc National de Carara 

Le trajet donnera l'occasion aux amoureux de la nature de visiter le fameux Parc National de Carara qui regorge d'oiseaux tels que le fameux lapa rouge. Son écosystème particulier lié à sa situation entre zone humide et zone sèche, le rend exceptionnel. Dans cette région la découverte de la faune et de la flore est unique : les nombreuses espèces d'animaux présentes dans les forêts tropicales sont extraordinaires de part leur diversité: Toucans, colibris, singes araignées, singes capucins, singes hurleurs, paresseux, ou encore les fameux aras écarlates dont ce parc possède les derniers représentants en milieu naturel.

L'embouchure de la Rivière Grande de Tarcoles propose un spectacle étonnant, celui des crocodiles qui se posent régulièrement le long du fleuve pour se reposer.

La Playa Hermosa située sous Playa Jaco (car il y a plusieurs Playa Hermosa au Costa Rica) est une des plus belles plages de surf au monde, il est déconseillé d'aller s'y baigner car les courants sont forts. Cette plage est surtout réservée aux surfeurs expérimentés, les vagues y sont très imposantes. Ainsi  les International Quicksilver Surf Championships sont organisés sur cette plage tous les ans en Aout. Ils attirent de nombreux experts du surf venant de partout dans le monde et beaucoup de touristes. Le meilleur moment pour surfer à Playa Hermosa est la période allant de Avril à Novembre.

Parc Manuel Antonio 

Le long de la côte et des longues plages Esterillos et Palma, reconnues pour leur richesse naturelle, vous aurez l'occasion de découvrir des rangées illimitées de palmiers menant directement au Parc Manuel Antonio, un des principaux parcs du pays. Bien que la zone le délimitant soit assez restreinte, il n'en reste pas moins magnifique. Une superbe formation de terre entre la côte et un rocher couvert de végétation (mangrove), bordée par de magnifiques plages mène à la pointe Catedral qui autrefois était une île. Le sable s'étant accumulé entre cette île et la côte depuis près de 100 000 ans, on peut désormais y accéder. On appelle ce phénomène 'le tombolo' et on considère celui du Manuel Antonio comme un des plus étonnants du monde. De nombreux animaux faciles à observer y vivent, des oiseaux surtout, mais aussi des iguanes, des crabes rouge et bleu ou des étoiles de mer et pour les plus chanceux des dauphins ou baleines. Une espèce rare y vit, le singe Titi, mais il faudra beaucoup de chance pour l'apercevoir. Très prisé par les touristes, le parc impose désormais une limite de visiteurs pour préserver l'atmosphère sauvage et naturelle qui y règne. 

Quepos

Tout près, la ville de Quepos, qui doit son nom à la tribu indienne Quepoas, a su se préserver du tourisme et présente à travers son marché couvert ses productions de bananes et d'huile de palme. La pêche au gros est très pratiquée dans les environs car les eaux sont très poissonneuses.

Hacienda Baru

A 40 km au sud, vous passerez à côté de l'Hacienda Baru, qui peut être visitée en peu de temps et qui propose une biodiversité inépuisable avec de multiples espèces animales, d'arbres et d'orchidées. Coincé entre le fleuve Baru et la plage, le cadre est magnifique et permet une bonne observation des oiseaux.

Dominical

Avant de descendre vers la Péninsule d'Osa et ses allures de bout du monde, plus sauvage et mystérieux, on remarquera le village de Dominical.  Sa plage de sable gris et ses vues sur les couchers de soleil sont saisissants. C'est également une plage exceptionnelle pour la pratique du surf, les courants y sont très forts et les vagues gigantesques. Pour ceux qui désirent se baigner, on trouve des petites criques désertes propices à l'évasion et à la décontraction. 

Le Pacifique Sud

Le sud de la région Pacifique est essentiellement constitué de forêts tropicales qui regorgent d'espèces uniques. L'océan est également très riche dans cette partie mais la particularité de cette zone est surtout sa richesse culturelle indigène. 

En effet, cette région fût la dernière à être colonisée par les espagnols et pu donc préserver ses immenses forêts, institués aujourd'hui en parcs nationaux comme  le Parc National La Amistad ou le Parc National Corcovado. 

Pour rejoindre le Parc National Corcovado qui se trouve sur la péninsule d'Osa, le meilleur moyen est sans doute de prendre un vol à San José.

Palmar

Cela vous amènera directement à Palmar, dans la Vallée de Diquis, une région plate couverte de bananeraies. Palmar est une ville coupée en deux par le Rio Grande de Tarreba. Le Nord de la ville comprend les hôtels, la gare routière et les magasins alors qu'on trouve au Sud le parc central et quelques Bolas Grandes, ces énigmatiques pierres sphériques découvertes dans la vallée.

Il est possible d'atteindre le parc en Canoë au départ de Sierpe ou de Cortes. Ces deux villages sont des ports d'embarquement pour Bahia Drake. Les embarcations suivent la rive et les multiples canaux qui forment un labyrinthe à travers la mangrove, laissant tout le loisir d'apercevoir ces grands arbres dont les racines se jettent dans le fleuve. Tout au long de cette mini croisière on observera peut être les habitants des lieux, des crocodiles, des boas, des chauves souris évoluant dans un paysage sauvage, naturel et troublant.

Bahia Drake

Arrivés à Bahia Drake, on se laisse facilement prendre au charme du lieu. C'est une des meilleures zones du pays pour faire de la plongée sous-marine. Ses eaux claires sont témoins de la migration des espèces comme les balaines 'jorobadas', du passage de dauphins, et de pontes de tortues verde, baula, lora et caray. Un calme saisissant et un environnement magique, loin de l'effervescence des plages du Guacanaste. Ici, loin de tout, la baie offre ses eaux cristallines et ses plages de sable blanc aux rares visiteurs. Entre farniente, baignade, pêche ou expédition dans les alentours, vous aurez accès à de nombreuses activités dans des sites naturels spectaculaires d'authenticité. 

Parc National Corcovado

Ce parc est considéré comme une des zones les plus sauvages du Costa Rica et renferme entre autres la seule réserve de bois tropical humide encore présente sur la côte pacifique. La péninsule ayant été une île dans le passé, le parc abrite des espèces sylvestres uniques, ainsi que certaines caractéristiques des Amériques du Nord et du Sud. Ses bois tropicaux hébergent des arbres de 70 mètres d'altitude, des espèces d'une grande valeur, et les plus grandes populations d'animaux en péril d'extinction, tels que les 6 espèces de félins du Costa Rica et les lapas rouges. Ici félins et proies se guettent mutuellement lorsqu'ils viennent s'abreuver près des rivières. 8 sortes d'habitats différents, 500 espèces d'arbres, 140 races de mammifères, 367 espèces d'oiseaux, 117 espèces d'amphibiens, 6000 sortes d'insectes et 40 spécimens de poissons d'eau douce, c'est un endroit de diversité biologique majeure. C'est surtout un lieu où l'on est submergés par la nature, la grandeur de la végétation et la beauté du site. De nombreux sentiers, de superbes plages à l'écart de tout et des ballades spectaculaires vous attendent.

Un peu plus au Nord on trouve de majestueux paysages marécageux, La Humedal Nacional Terraba-Sierpe où se jette le fleuve Sierpe dans l'Océan Pacifique offre des panoramas plus somptueux les uns que les autres. Au détour des canaux verdoyants on croise de nombreuses espèces d'oiseaux et amphibiens.

Isla del Caño 

Osa et Talamanca, c'est aussi le foyer des principales communautés indigènes du pays, qui ont reçu des influences mésoaméricaines et sud américaines. Des vestiges indigènes comme les sphères de pierre sont aussi caractéristiques de la région. Les plus fameuses se trouvent à Isla del Caño, en face des côtes de Bahia Drake. Ces vestiges précolombiens reposent au creux de la forêt, à leur emplacement de toujours. L'Isla del Caño est un site fantastique pour la plongée avec ses eaux chaudes, ses fonds coralliens de basse profondeur et ses nombreuses espèces sous-marines dont le concombre de mer, un étonnant invertébré. De superbes plages et forêts complètent le charme du lieu.

Golfo Dulce

La petite ville de Puerto Jimenez marque l'entrée dans le Golfo Dulce. C'est la seule agglomération digne de ce nom sur la péninsule, elle a connu une croissance toute particulière avec le développement des mines d'or de la région. L'activité touristique s'est quelque peu développée et les mines d'or et les plages de sable blanc si tranquilles et sauvages sont les principaux atouts de la ville en la matière. 

Le Golfo Dulce est un paradis pour les pêcheurs et les baigneurs principalement. Il est considéré par les scientifiques comme un vrai fiord tropical, le plus riche en espèces dans le monde. La baie, pratiquement fermée à l'Océan, abrite une mer d'huile bordée d'innombrables plages de sable nuancé et entourée d'une nature exubérante. De nombreuses familles viennent se baigner dans les eaux calmes du Golf et beaucoup de pêcheurs sillonnent ces mêmes eaux à la recherche d'une grosse prise. Des fleuves et des chutes d'eau complètent le paysage naturel et le charme de cette région.

Certaines plages sont très recherchées pour pratiquer le surf, comme la Playa Pavones ou Playa Zanduco, au Sud-Est de Golfito, où l'on trouve la célèbre longue vague gauche. D'autres sont des plages solitaires, idéales pour se promener pendant des heures, ou pour entrer en contact direct avec la nature. 

Golfito

Golfito, à l'opposé de Puerto Jimenez, est un ancien port de commerce qui vivait par le trafic de bananes organisé par l'United Fruit Company. Aujourd'hui la ville est surtout célèbre pour son port de pêche qui détient de nombreux records en matière de prises. Elle est divisée en 2 parties, au nord, la Zona Americana, celle des riches et au Sud, le Pueblo Civil avec ses bars et restaurants.

Péninsule d'Osa

La Péninsule d'Osa demeure un site naturel très attrayant qui, avec la Cordillère de Talamanca, représente l'une des premières terres émergées, qui donnera lieu plus tard à l'Amérique Centrale.

La Région Nord 

Cette région s'étend du nord de la vallée centrale jusqu'aux frontières du Nicaragua. Elle est caractérisée par de grandes plaines tropicales, les « llanuras », à la végétation haute, dense et toujours verte. Elles sont utilisées majoritairement pour la culture du riz, un des aliments de base du Tico. Le climat y est tropical, chaud et sec.

Le nord de cette région est réputée pour l'observation d'oiseaux, très nombreux et de toutes sortes, mais elle est assez mal desservie par les transports en commun, et donc assez peu fréquentée. Des randonnées sont possibles dans la région de Fortuna et Muelle, qui est aussi le point de départ pour naviguer sur le Rio San Carlos.

Plus à l'ouest, entre les villes de San Rafael de Guatuso et Venado, vous pourrez visiter entre autre la réserve indigène de Malekus et les grottes de Venado.

Caño Negro

En remontant vers le nord, le refuge de Caño Negro vous offrira une visite tout à fait hors du commun. L'immense parc de 9969 ha accueille une quantité incroyable d'espèces animales comme le puma, le jaguar ou encore le tapir, en nombre assez important. Le lac de 800 ha abrite nombre d'oiseaux tels que cigognes, cormorans, hérons, ou canards. Vous aurez également la possibilité de pêcher sur le lac en réservant un bateau, sauf en fin de saison sèche, en avril, où il est desséché.

Entre Cariblanco et Varablanca

Sur le côté est de la région, entre les villes de Cariblanco et Varablanca, de nombreuses chutes d'eau et cascades sont à visiter, de préférence avec un guide, qui saura dénicher les plus cachées d'entre elles, ainsi que le Laguna Hule, un lac très apprécié des pêcheurs qui occupe le fond d'un ancien cratère. De nombreux oiseaux peuplent ses environs.

Tout près, les sites archéologiques de Ciudad Cutris et du Centro Neotropico Sarapiquis, où l'on a découvert des pierres sculptées datant de l'époque pré-colombienne, n'ont pas encore été totalement exploré. Les kayakistes confirmés pourront apprécier les rapides de la rivière près de La Virgen del Socorro, tandis que les plus novices iront plutôt du côté de Chilamate, plus au nord. Le Rio Sarapiqui prend sa source sur les flancs du volcan Poas. Propice au kayak, au canoë ou au rafting dans les premiers kilomètres houleux du fleuve, il est aussi apprécié pour les promenades en barque permettant d'observer crocodiles, paresseux ou singes sur les berges.

Puerto Viejo de Sarapiqui

Puerto Viejo de Sarapiqui, ancien port fluvial de première importance sur le Rio Sarapiquì, servait autrefois de transit pour toutes sortes de marchandises destinées à être distribuées dans tout le pays. Elle est aujourd'hui une petite ville tranquille de 6000 habitants, accueillant principalement les touristes sportifs.

Le parc Rara Avis, à l'est de Puerto Viejo, est une forêt de 1335 hectares à 700 mètre d'altitude conservant une multitude d'espèces tropicales, que l'on peut visiter à condition que la route soit accessible. Il abrite une ferme de papillons destinée à l'exposition dans les musées d'Europe, sous l'égide de la WWF. Autre particularité de ce parc, la possibilité d'observer le arbres et animaux à l'aide d'une sorte d'ascenseur télécommandé qui pénètre au plus profond de la voûte créée par la forêt. Ce système remplace et révolutionne l'observation avec de simples jumelles. La chute d'eau, La Catarata, qui dégringole de 55 mètres de haut, est idéale pour se rafraîchir, même si de forts courants peuvent être présents. 

Découverte des cascades

Sur le Rio La Paz, au nord du volcan Poas, on trouve les plus belles cascades du Costa Rica. A seulement une heure de San José, plongez vous au coeur de la nature et de la végétation tropicale, la rivière dégringole le long des versants du Poas pour former une cascade éblouissante derrière laquelle passe un sentier. Un spectacle incroyable digne de films hollywoodiens mis en valeur durant la nuit par un éclairage qui donne aux nombreuses chutes d'eau un côté mystique encore plus attrayant. En plus d'être rafraîchissante, il parait que leur eau aurait un effet anti-stress sur l'organisme humain.

Les Waterfall Gardens disposent d'une piste de 3,5km de long qui mènera le visiteur vers les plus belles cascades de la zone. Des ballades le long de la rivière La Paz au coeur d'une végétation luxuriante attendent les personnes qui partent en quête de relaxation. Au cours de la ballade on découvrira une serre aux papillons immense et un laboratoire donnant de nombreuses informations sur ces insectes ainsi que des jardins d'oiseaux où des colibris peu farouches viennent manger dans la main des touristes. Une expérience unique pour s'évader et se rapprocher de la nature.

Parque Nation Ricon de la Vieja 

Au Nord Ouest du Costa Rica, à 25 km de Liberia se trouve un parc national peu visité, le Parque Nation Ricon de la Vieja dont le point central est le volcan éponyme toujours en activité et qui culmine 1895 mètres d'altitudes. Il est entouré d'autres volcans dont le plus élevé est celui de Santa Maria. Ici l'activité volcanique est bien visible : fumerolles, lacs de boue bouillonnante et source d'eau chaude  où l'on peut se baigner sont des paysages récurrents sur le parc. Cependant on trouve aussi une nature luxuriante avec des cascades spectaculaires et rivières.

On peut y apercevoir des fougères, d'impressionnants figuiers étrangleurs et de magnifiques fleurs tropicales aux couleurs vives, comme la fleur du paradis et la rarissime orchidée pourpre. On peut visiter ce parc à pied ou à cheval grâce aux excursions proposées par de nombreux ranches perchés sur le flanc ouest du parc.

Au fil de la promenade, on traverse différents type d'habitats en fonction de l'altitude : de la savane à la forêt tropical sèche jusqu'aux forêt des nuages.

On peut rejoindre les neufs cratères du site en suivant un sentier à forte dénivellation. La ballade n'est pas facilitée par le climat humide mais le panorama offert par la diversité des paysages du parc fera oublier la fatigue. Le second est endormi et culmine à 1916 mètres. Les différents niveaux d'altitude et de climat ajoutés aux abondantes pluies et chutes de cendres volcaniques ont cultivé la diversité et la richesse florale et faunique de ce parc de 14000 hectares.

La fleur nationale du Costa Rica, L'Orchidée Pourpre y pousse en abondance.

San José 

Située au centre de la Vallée Centrale, en plein coeur du Costa Rica, la capitale San José est dans tous les coeurs des Ticos. La ville compte 1 975 000 habitants (2009), ce qui représente environ 30% de la population totale du pays.

Son architecture est assez récente et variée, les hauts immeubles modernes sont très rares dans le centre. Les édifices sont de style néo-classique et colonial, et ne dépassent presque jamais les 100 ans d'âge. Les rues sont propres et très colorées, avec en toile de fond le vert des plantations de café nichées sur les montagnes boisées de la vallée centrale. Cette atmosphère donne un petit air provincial à la ville.

Quartiers Barrio Amon et Barrio Otoya

Le centre de San José, quartiers Barrio Amon et Barrio Otoya, est le plus ancien et le plus pittoresque : c'est une des rares zones coloniales à avoir survécu à l'urbanisation rapide de San José. Au coeur du grand marché animé, le Mercado Central, on trouve du café de nombreux produits locaux typiques (fruits frais, café...) mais aussi quelques souvenirs. Non loin de là se trouve également le marché Borbon où l'animation est omniprésente.

La cité regorge de parcs dont le Parc Sabana, le plus grand de la ville, le Parc La Merced, le Parc Central, le Parc Morazan...

Dans le Barrio Otoya, vous pourrez admirer le joli parc zoologique Simon Bolivar, avec ses imposants arbres centenaires, et le musée du jade dans l'immeuble de l'INS. Les magnifiques demeures coloniales du Barrio Amon, devenues des bureaux, des banques ou des hôtels colorés, sont un décor familier que vous pourrez admirer lors de vos ballades. 

Des bâtiments comme la Poste Centrale, la Cathédrale, le Théatre Melico Salazar, le Fort Bellavista, le Cine Variedades, le Palace Maure, la Casa Amarilla, etc, témoignent de la richesse culturelle et historique du pays.  Vous trouverez de nombreuses boutiques branchées dans le quartier de la Soledad, nom donné par l'Église de la Solitude, mais aussi de nombreuses églises, le Costa Rica étant un pays catholique.

À voir, à faire 
  • Le Musée de l'Or : Plaza de la Cultura. Situé dans les sous-sols de la place de la culture, ce complexe est le plus grand représentant de la culture costaricienne. C'est certainement l'un des plus beaux musées de l'Amérique latine. Les explications sont malheureusement toutes en espagnol. Entrée libre.
  • Le Musée du Jade : avenida 7, immeuble de l'INS, 11ème étage. C'est tout simplement la plus grande collection de jade de tout le continent américain. Ce musée offre un bel aperçu de vestiges archéologiques des civilisations précolombiennes : objets religieux, éléments décoratifs et ustensiles de cuisine en céramique. C'est ici que l'on peut voir les fameuses tables des tribus chorotegas.
  • Le Musée National : Place de la Démocratie, calle 15. Ce musée se trouve à l'intérieur de la Forteresse Bellavista, un bâtiment qui a été classé monument national en 1984. Il abrite des collections consacrées à la civilisation costaricienne, de nombreuses pièces d'art sacré, des objets précolombiens et une partie consacrée à la faune et la flore endémique du pays. Fondé en 1887 et réaménagé 100 ans plus tard, c'est un témoin incontournable de l'histoire du Costa Rica.
  • Le Théâtre National : calle 5. Inauguré en 1897 et classé monument historique depuis 1965, cet édifice qui fait la fierté des Ticos accueille les troupes les plus prestigieuses, nationales et internationales. Il fut construit par des peintres et sculpteurs italiens dans un style néo-classique qui rappelle l'Opéra de Paris. Le hall et la salle des spectacles sont entourées par des fresques représentant des scènes de vie quotidiennes du XVIII ème siècle comme la récolte du café. Il a été rénové suite aux tremblements de terre de 1992 et a ainsi retrouvé sa beauté architecturale (peinture plafonnière, originalité du décor intérieur de style baroque, remarquable acoustique). Vous pourrez également y déguster de délicieux cafés costariciens dans la maison du café située à gauche de l'entrée. 
​À visiter absolument 
  • Le Musée des insectes : Université de San Pedro, Faculté d'agronomie. Ouvert depuis 1962, ce musée, en plus de montrer la richesse du patrimoine du Costa Rica en matière d'insectes, reptiles, arachnides ou batraciens, retrace également leur utlilité dans le domaine agricole ou médical. Le musée propose en outre une exposition de papillons haute en couleurs à ne pas manquer.
  • Le Musée des sciences naturelles : Sud Ouest du Parque La Sabana. Plus de 1500 espèces d'animaux répertoriées dans ce musée, beaucoup d'entre elles ayant déjà disparu.
  • Le Musée contemporain du dessin et des arts : Avenue 3 entre Calle 13 et 15.Ce musée possède une superbe collection de peintures et de sculptures d'artistes locaux du 18eme au 20eme siècle. Deux galeries sont mises à disposition pour des expositions temporaires.
  • La réserve Spirogyra Jardin de Mariposas : au sud du Centre Commercial El pueblo. Cette petite réserve permet d'apercevoir de très beaux spécimens de papillons et colibris endémiques regroupés dans de magnifiques serres.
  • Le train Tico : train au départ de la Plaza de la Cultura tous les dimanches. Petite balade de 45 min à travers la ville de San José dans une ambiance animée par la musique costaricienne.

La Vallée Centrale 

Cartago

Jusqu'en 1823, durant la période de souveraineté espagnole, Cartago était la capitale et le berceau culturel du pays. Elle est aujourd'hui considérée comme la capitale religieuse. Elle fut créée en 1563, mais ne conserve que peu de traces de son passé prestigieux : deux séismes importants (1841 et 1910) ont détruit presque tous les vestiges historiques qu'elle possédait.

Parmi les édifices épargnés par les tremblements de terre, on trouve la Basilica Nuestra Senõra de los Angeles, l'église la plus célèbre du Costa Rica, qui abrite la statue de « notre dame des anges » plus couramment appelée « la Negrita ». Cette statue fut découverte en 1635 par une jeune paysanne qui guérit « miraculeusement » de sa maladie à la suite de sa découverte.

Cette histoire est à l'origine du pèlerinage qui a lieu chaque année, le 2 août. Ce spectacle populaire est pour le moins déroutant : on peut voir des centaines de fidèles déambuler le long du chemin qui mène à la basilique : certains pèlerins portent de lourdes croix en bois, et de nombreux malades  affluent pour demander miséricorde : une scène inoubliable.  

On peut également se balader autour des ruines de l'Eglise de la Parroquia qui fût partiellement détruite par les tremblements de terre.

L'Est de la Vallée

Cette partie de la vallée centrale est caractérisée par sa verdure : On se retrouve comme enlacer par des hectares de plantations, principalement des caféiers, qui offrent aux visiteurs un dépaysement assuré. Sur la route menant au petit village de  Paraìso, à 8 km à l'est de Cartago, on trouve un regroupement de petites curiosités locales : Un petit belvédère, le Mirador Orosi, offre une des meilleures vues sur la vallée : admirable. 

Les Jardins Lankester 

A quelques mètres de cette route sinueuse qui mène au mirador de Orosi, on peut faire une halte pour profiter des Jardins Lankester. C'est une magnifique ballade à travers de petits sentiers pavés, on se sent comme envoûté par ce tableau aux mille couleurs qu'offrent les 800 espèces d'orchidées présentes dans le parc. Cette ancienne réserve du propriétaire terrien Charles Lankester, grand passionné de botanique et amoureux de cette fleur tropicale qu'est l'orchidée a été ouverte au public afin de faire découvrir la beauté de cette plante dont la majorité des espèces reste encore méconnue.

La meilleure période pour le visiter est le moment où ses orchidées fleurissent : entre février et avril pour la plupart. Des jardins japonais, des plantations de cactus, des cultures de bambous ou des végétations de forêt secondaires sont les différents habitats que l'on pourra observer sur place.

Non loin de là il est possible de visiter une plantation biologique de caféiers et de faire une visite éducative sur les différentes étapes de fabrication de ce produit typique du Costa Rica. 

Ujarras, à 7 km de Paraìso, possède les ruines de la plus ancienne église du pays, construite entre 1681 et 1693 et abandonnée en 1833 suite à l'inondation d'une partie de la vallée qui a crée le lac Cachi. Une fête tous les 3ème dimanche du mois d'avril à lieu dans cette région où les pèlerins effectuent une ascension de Paraiso jusqu'à l'Eglise. 

Près de la petite ville de Cachi se trouve une petite curiosité locale qui vaut le détour : la Casa el Soñador. Cette petite bâtisse sans prétention est ornée de fantastiques sculptures en bois et bambou, sorties tout droit de l'esprit de Macedonio Quesada. Depuis la disparition de l'artiste, ses fils continuent à agrémenter l'endroit de nouvelles pièces originales telle une tradition. 

Tout proche de la Casa el Soñador se trouve une plantation de café : la Casona del Cafetal qui propose des excursions pédestres et équestres sur des sentiers traversant de magnifiques zones cultivées. La petite ville d'Orosì, au sud de Cachì, a su conserver quelques édifices anciens, comme l'église coloniale du 18ème siècle et un monastère franciscain du 17eme siècle, située près d'un petit musée retraçant l'histoire religieuse de la région. Vous aurez également la possibilité de prendre un bain dans les eaux thermales, à proximité de l'église. 

Volcan Irazu

En remontant vers le nord, à 30 km de Cartago, vous arriverez au pied du volcan Irazu, qui culmine à 3432 mètres d'altitude. Ce volcan actif est connut pour ses anciennes éruptions spectaculaires où l'on pouvait voir d'importants nuages de vapeur et jets de cendres s'échapper du cratère. La première éruption remonte à 1723 et la dernière à 1963. Depuis, quelques rejets de fumée sont parfois visibles, mais les quatre cratères présents au sommet restent assez tranquilles. Le plus grand des cratères mesure 1050 mètres de diamètre : le Diego de la Haya. Le second abrite un très joli lac sulfureux.

La vue sur la vallée, au sommet, est somptueuse : on peut même y apercevoir les deux océans, les jours de beau temps, tôt le matin, mais seulement entre janvier et avril. Les nombreuses éruptions ont rendu les terres particulièrement fertiles et vous pourrez apercevoir un magnifique patchwork de plantations de fruits et légumes sur les flancs les plus bas des vallées.

La Parc National de 2300 hectares, qui longe les flancs du volcan, fut créé en 1955 pour protéger la faune et la flore fragilisées. Nous vous conseillons de  faire une halte au restaurant Linda Vista, d'où l'on a une vue imprenable sur tout le site.

Volcan Turrialba

Plus au Nord entre les vapeurs et fumerolles qui l'entourent, on peut apercevoir le Volcan Turrialba, haut de ses 3339 mètres. Moins connu que son puissant voisin, il est composé de 3 cratères mais ne s'est pas manifesté depuis longtemps. Turrialba veut dire la Tour Blanche en référence aux fumées qui s'échappent de son cratère principal, le seul à être encore en légère activité. 

Dans les environs du Parque Nacional Volcan Turialba, le Parque Vibrona abrite un serpentarium où vous pourrez admirer boas ou serpents albinos en toute sécurité.

Mais les principaux atouts de la région sont surtout ses rivières, propices aux sports extrêmes, et son site archéologique: Le Rio Reventazòn, immense fleuve qui prend sa source près de Cachì et qui se jette dans l'Atlantique après avoir dévalé les montagnes, a de tout temps été fréquenté. Les indiens y péchaient le bobo, réputé comme être le meilleur poisson, aujourd'hui disparu des eaux du Costa Rica. On y pratique désormais le rafting et le kayak : les passages sont très variés, certains de classe 3 dans le barème international.

Le Rio Pacuare, plus à l'est, est l'autre haut lieu des sports en eau vive. Le tout dans un décor spectaculaire de cascades et de parois de canyons. 

La petite ville de Turrialba, située à proximité de quelques rivières, est également réputée pour la pratique de sports en eau vive, sous le volcan éponyme. 

Au dessus de Turrialba, en direction de Santa Cruz et Pacayas, vous trouverez le remarquable site archéologique de Guayabo, protégé depuis les importantes découvertes qui y ont été faites, certaines remontant à 1400 après J.-C. Seul un dixième du site a été convenablement exploré pour l'instant mais cela a tout de même permis de constater l'avancement des techniques d'agriculture et de construction d'une population qui a subitement disparu sans explication. Des rues pavées, des restes d'aqueducs, des tombeaux, des céramiques et autres objets religieux ont pour l'instant été mis à jour. Le village de Paraiso abrite deux miradors qui permettent d'avoir une vue splendide de la vallée. 

Au Sud Est d'Orosi on trouve le refuge national de faune de Tapanti: Classé réserve nationale depuis 1992, cette réserve abrite, de part sa dénivellation, 4 types de vie forestière différentes avec la vie sauvage qui s'y rattache. Un territoire de 6000 hectares, allant jusqu'à 2560m d'altitude, irrigué par plus de 150 rivières et arrosé régulièrement par d'abondantes pluies. De nombreuses espèces animales s'y retrouvent: batraciens, insectes, reptiles, amphibiens, oiseaux en grands nombres mais aussi mammifères en voie de disparition comme le jaguarundi ou l'ocelot. Plusieurs sentiers plus ou moins ardus sillonnent le parc et mènent, à travers la forêt, au bord des rivières où l'on pourra se baigner et se relaxer. De nombreuses cascades grondent dans le parc, un spectacle époustouflant au milieu de la calme végétation.

Au Sud de Cartago, sur la route qui mène à Palmar, on passe par une route sinueuse et assez dangereuse où l'on découvre des points de vue magnifiques. Après les villes de Tejar et Cañon, il faudra serpenter entre les virages en épingle, les bosses, les ravins, le brouillard et la circulation pour atteindre plusieurs miradors disséminés tout au long du chemin. De ces promontoires perchés jusqu'à 3000 mètres d'altitude, on aura tout le loisir d'observer la vallée centrale, surtout si le temps est dégagé! Des paysages verdoyants précédant l'ascension en passant par les Paramo (végétation andine) des hautes altitudes jusqu'aux zones escarpées menant au Cerro de La Muerte, autrement dit le 'Col de la mort', vous serez surpris par la grandeur du site et par la force du vent qui y souffle. 

San Gerardo de Dota

San Gerardo de Dota, au sud de la route Panaméricaine est située sur le Rio Savegre, un fleuve riche en truites pour les amateurs de pêche. Cette région est exceptionnelle pour les amoureux de la nature puisqu'elle constitue un habitat pour de nombreuses espèces végétales et animales. La réserve de forêt de Los Santos abrite notamment le fameux Quetzal, des jaguars, des tapirs et autres espèces tropicales. Elle est constituée en majeure partie de Rainforest, de vallées encaissées, de torrents et de cascades. 

San Isidro del General

Avec ses 40 000 habitants, San Isidro del General est la plus grande ville de la région. C'est une ville agricole (café, fruits), commerciale et animée. A ne pas manquer si vous êtes de passage: la cathédrale moderne qui domine le parc central, le Museo Regional del Sur qui retrace l'histoire de la région et le parc Los Cusingos, superbe réserve ornithologique où vous pourrez admirer une grande variété d'oiseaux. San Isidro del General est surtout une ville étape pour rejoindre la côte Pacifique ou pour visiter le Parc National De Chirripo.

Sur la route du Parc de Chirripo, on s'attardera en premier au ranch 'La Botija', plus qu'un hôtel, c'est un petit parc avec son sentier menant à un petit lac poissonneux et à des gravures précolombiennes à découvrir en pleine nature. 

San Gerardo de Riva et le Parc Nacional Chirripo

En continuant vers l'Est on arrive à San Gerardo de Riva. Caché entre les plantations de café et les rivières, ce petit village est placé à 1350m d'altitude et offre des sources naturelles d'eau chaude. C'est la porte d'entrée du Parc Chirripo. 

Le Parc Nacional Chirripo: Déclaré ' Réserve de la Biosphère ' en 1982 par l'UNESCO, c'est le plus montagneux et le plus élevé des parcs du Costa Rica. Il offre des possibilités de randonnées infinies à travers des paysages époustouflants. Il faudra bénéficier d'une excellente condition physique et d'une volonté à toute épreuve pour se lancer dans l'ascension des différents cols du parc. La montée est difficile et ne sera pas facilitée par le climat, souvent pluvieux et froid. Mais au bout de tous ces efforts la récompense est au rendez vous: la traversée de lieux enchanteurs tous plus surprenants les uns que les autres, la compagnie des oiseaux, grenouilles, papillons et autres tapirs ou pumas si vous êtes chanceux.

Le point culminant du Parc, le mont Chirripo, culmine à 3819 mètres, de là vous aurez peut être la chance de toucher les 2 océans du regard et profiterez d'une vue féérique sur le parc. Le sentier le plus fréquenté demande entre 7 et 16 heures d'ascencion pour 16 km de montée. Malgré la difficulté, la ballade vaut lagement le détour. On passera ainsi à travers de verdoyants pâturages, pour se lancer ensuite dans une végétation tropicale de moyenne altitude.

Suivra une rainforest exceptionellement épaisse dans laquelle les arbres peuvent atteindre des hauteurs vertigineuses. Il faudra se frayer un chemin à travers les fougères, les plantes tropicales, les troncs d'arbre, les ruisseaux pour arriver aux premiers lieux reconnus: LLano Bonito ou Monte Sin Fe. Avec l'altitude, la végétation se raréfie et on atteint ainsi plus facilement les sites de Valle de los Conejos ou du Cerro Ventisqueros.

Finalement il faudra jeter ses dernières forces dans l'ultime ascension du Chirripo pour s'écrouler à son sommet, le toit du Costa Rica, d'où l'on pourra admirer une vue exceptionnelle et bien méritée.

Parc Nacional La Amistad

En partant de San Isidro del General, on peut également se rendre dans le Parc Nacional de la Amistad: Sur le chemin, on passera par les réserves indigènes de la Durika et de Boruca. Si la première héberge des famille vivant en quasi autarcie et survivant grâce aux produits de la ferme dans un environnement montagneux abritant quelques cascades, la deuxième est nettement plus accueillante vis à vis des visiteurs.

Célèbres pour leur fête des diablitos qui dure 3 jours, les Borucas étaient connus pour leur travail de l'or. Ils sont aujourd'hui également passés maitres dans l'art de la vannerie. Il est possible de visiter un musée assez simple expliquant les différentes traditions de la tribu. La vallée est magnifique avec sa terre rougeatre et sa végétation fournie.

Si l'on remonte vers le Nord, on atteint le fameux Parc National La Amistad: Ce parc, classé comme réserve de la biosphère par l'Unesco et inscrit au patrimoine mondial de l'humanité, est le plus grand du Costa Rica et de l'amérique centrale. Il concentre en son sein plusieurs autres parcs et réserves comme le Chirripo ou le Tapanti. Il regroupe aussi une multitude de types d'habitats, des tribus indigènes et des milliers d'espèces animales différentes (les 2/3 des espèces recensées au Costa Rica).

Essentiellement couvert de forêt tropicale, il abrite une végétation qui varie le plus souvent selon l'altitude, entre 1000 et 3800 mètres. Le parc est très difficile d'accès, ce qui contribue à préserver son authenticité et son caractère sauvage et indomptable. Ici, point d'infrastructures touristiques ou de routes, seulement des étendues de nature et de végétation que traversent des animaux tels que le Jaguar, le puma, l'ocelot, le cerf, le tapir ou les très nombreuses espèces d'oiseaux, d'insectes et de reptiles.

Pour visiter ce sanctuaire, il faudra faire appel à un guide, qui connait les sentiers et les endroits les plus appropriés pour les ballades.

San Vito, les jardins botaniques Wilson, Villa Neily et Paso Canoas 

Après avoir traversé la vallée de Coto Brus et ses paysages mélangeant rocaille et forêt dense, on arrive dans la petite ville de San Vito, au sud. Fondée par des Italiens dans les années 50, elle est située dans une vallée à 900 mètres d'altitude, tout près de la frontière avec le Panama, et compte près de 10000 habitants. Une impression de fraîcheur et de calme s'en dégage.

A 8km vers le sud se trouve un site exceptionnel, les jardins botaniques Wilson, créés en 1963 par un couple de naturalistes dans le but de préserver la flore de la région. On y retrouve aujourd'hui des centaines d'espèces végétales en voie de disparition, disposés dans un espace de 20 hectares. Des sentiers sillonnent le parc et permettront sans doute au visiteur d'admirer certaines des nombreuses espèces animales qui vivent dans le parc, notamment papillons et oiseaux qui sont largement représentés.

Plus au Sud encore, les villes de Villa Neily, nichée en plein coeur de productions de bananes et de palmiers et de Paso Canoas, ville frontière avec le Panama. Cette dernière attire pour sa marchandise détaxée, son ambiance et ses nombreux services.

L'Ouest de la Vallée

Alajuela

La deuxième ville du pays, Alajuela et ses 185 000 habitants, est certainement plus tranquille et moins polluée que San José, qui se trouve à seulement 15 minutes, elle se situe également  à 3 km de l'aéroport international. Le climat y est doux toute l'année avec des températures en moyenne de 25°C.

La ville est entourée de plantations de caféiers  et des forêts luxuriantes ce qui lui confère un petit côté provincial très appréciable. On peut y croiser quelques bâtisses coloniales de charme, vestige  lors de d'agréables balades à travers les rues piétonnes. La ville dispose de plusieurs parcs assez verdoyant où l'on peut se reposer sous de magnifiques manguiers comme au Parque Central. 

Son musée national Juan Santamaria, aménagé dans une ancienne prison, rend hommage au jeune héros qui mena la bataille face à Walker au siècle dernier. Chaque 11 avril, on fête Juan Santamaria au rythme des défilés et diverses commémorations, près du Parque Central. Autre curiosité de la ville à ne pas manquer, le Butterfly Paradise, où l'on pourra découvrir une multitude d'espèces de papillons, élevés et protégés par les frères Posla.

Dans les environs d'Alajuela, on peut visiter la ferme de papillons la plus importante du pays: la Finca de mariposas où l'on peut observer les papillons durant leur cycle de vie entier. Une autre ferme, Madame Buterfly Garden, un peu plus à l'Est, propose à peu près la même chose.

Le parc zoologique Dos Aves a une particularité: il abrite des animaux blessés recueillis un peu partout. On remarquera qu'il y a beaucoup d'oiseaux même si on trouve également des mammifères et des reptiles

Ecazù

A 5 km de Alajuela se trouve la ville très branchée de Ecazù. Parfait pour faire la fête, on croise dans cette ville de nombreux restaurants et boîtes de nuit. Une majorité de riches Ticos habitent dans ces quartiers huppés proches du plus grand centre commercial du Costa Rica le Multiplaza. Le rendez-vous à ne pas manquer pour les amateurs d'artisanat se trouve à l'atelier  Biesanz, connu pour ses magnifiques sculptures, boites et autres objets en bois de feuillus. 

A 3 km de là, au détour de splendides plantations se trouvant au coeur de la vallée on tombe nez à nez avec la charmante petite ville de Santa Ana.

Santa Ana

Beaucoup plus réservée que sa voisine, Santa Ana est entourée de fermes qui produisent un miel très réputé au Costa Rica. Elle est également connue pour son artisanat ancestrale : la céramique. Nous vous conseillons d'aller visiter le centre céramique où les artisans utilisent encore des techniques très anciennes qui font la qualité et la renommé de leur production.

Colon

Un peu plus à l'ouest, au petit village de Ciudad Colon se trouve l'Hacienda de Rodeo qui propose d'agréables balades à travers la végétation exubérante. 

Grecia

Grecia, au nord ouest de Alajuela. Petite ville tranquille qui regroupent quelques curiosités touristiques dont la Catedral de la Mercedes, un bâtiment de couleur rouge vif importé de Belgique par bateau. 

L'autre curiosité de cette ville est un site de reproduction de serpents légèrement excentré mais accessible par bus. On y retrouve environ 150 espèces de serpents en voie d'extinction. Pour les amateurs de sensations fortes, vous pourrez égalment tester vos limites en sautant du haut d'un pont de 80 mètre et au coeur de la végétation luxuriante.

Sarchi

Sarchi, au nord de Grecia et à 18 km de Alajuela. Cette charmante petite bourgade bordée de caféiers est un des berceaux principaux de l'artisanat costaricien : ici se créent depuis des centaines d'années des objets en bois et en cuir d'usage courant qui sont très prisés par les touristes de par leurs aspects traditionnels.

Sarchi est une ville majoritairement connue pour ses créations de carettas, charrettes colorées qui ornent le coin des rues de tout le Costa Rica. Quelques ateliers de fabrication de ces objets traditionnels ouvrent leurs portes aux visiteurs curieux. Vous pourrez ainsi assister aux différentes étapes de leurs créations du montage de la charrette à sa décoration.

Cette dernière étape demande un travail minutieux et une grande attention, veillez donc à ne pas trop déranger l'artiste. Discuter avec les artisans et observer leur travail reste un spectacle très appréciable ; vous pourrez peut-être même participer à la création d'un souvenir personnalisé.

On trouve de nombreux restaurants proposant de la bonne cuisine locale sur la Plaza de Artesanìa. Non loin de là, au détour d'une petite route sinueuse en direction du volcan Poas, la réserve privé

Au Nord de la Vallée

A 50km au nord de Alajuela se trouve le parc national Juan Castro Blanco qui abrite les volcans Plantar et Porvenir.

Ce site est beaucoup plus rustique que les autres parcs, on ne trouve presque aucune infrastructure touristique hormis les sentiers balisés. Partir en randonnée dans ce parc est une magnifique expérience pour les amoureux de la nature et du calme. Ici la nature est reine, ce parc est très peu exploré vous pourrez donc en profiter de sa beauté et vous laissez bercer par le chants des oiseaux tropicaux et des cascades. Cinq fleuves regorgeant de poissons frétillants  prennent leurs sources dans cet incroyable écosystème 

Volcan Arenal

On peut rejoindre le parc du volcan Arenal par différents accès, cependant la route partant du Nord, laissant derrière elle le volcan Platanar, est particulièrement impressionnantes : elle offre une vue imprenable sur  les montagnes, les plantations de caféiers et arbres fruitiers.

Le Parque Nacional Volcan Arenal comprend le volcan Arenal et le volcan Chato culminant respectivement à 1643 mètres et à 1100 mètres. Le parc qui les entoure fait partie des plus belles richesses du territoire costaricien. Protégé depuis 1994, le Parque Nacional Volcan Arenal abrite dans ses 11 000 hectares une faune assez variée comprenant surtout des toucans et des singes. On peut assez facilement les observer grâce aux ponts de singes qui traversent la canopée. 

Mais l'attraction majeure de cette région est le Volcan Arenal: Alors qu'il était resté inactif pendant plusieurs siècles, sa dernière irruption en 1968 a eu des conséquences désastreuses avec la destruction de deux villages. Il est désormais un des volcans les plus actifs au monde, on peut assister quasiment tous les jours à de petites éruptions. Sa forme conique quasi parfaite, ses grondements, ses explosions, ses fumées poussiéreuses et les secousses terrestres qu'il provoque ne laissent aucun doute sur sa puissance et sa capacité destructrice.

La nuit, c'est un spectacle encore plus incroyable qui s'offre aux visiteurs, on distingue très bien les coulées de lave flamboyantes, les roches incandescentes et les jets de pierres en fusion qui rougeoient dans la nuit donnant une dimension encore plus menaçante à ce géant.  On ne peut plus entamer l'ascension de ses versants ni visiter le sommet du fait de son activité mais on peut s'en approcher pour se faire une idée de sa force. Différents sentiers rejoignent un mirador appelé 'Parqueo Interior' d'où l'on distinguera aisément la force et l'imposante présence de l'Arenal.

La Fortuna

A l'Est du Volcan, la petite commune de La Fortuna a su tirer profit de sa position écrasée sous la menace du Volcan. De tradition rurale, la mode est vite passée à l'accueil et au plaisir du visiteur. La vie y est animée et on y trouve également des endroits fantastiques pour les ballades.

En effet la Catarata La Fortuna est la principale attraction de la zone: Une chute d'eau dégringole en escaliers dans un goulet étroit dans une atmosphère rafraîchissante et tranquille. Un lieu magnifique niché au milieu de la nature.  

Vous trouverez dans ce village et dans les villages environnants quelques centres de soins et spa proposant des traitements, massages et enveloppements à base de boue de volcans ou des entrées pour les sources d'eaux chaudes, c'est une bonne alternative quand le temps ne permet pas l'observation du volcan. 

Entre La Fortuna et le Volcan Arenal, une longue ligne d'hôtels a eu la bonne idée de se développer à côté d'un site exceptionnel. En effet, dans ce havre de paix niché au milieu d'une végétation abondante et verdoyante coulent des sources d'eau chaude nées dans les flancs du volcan. Un réseau de piscines s'est créé naturellement dans ce paradis de verdure où il est si tentant de se prélasser en admirant le paysage et le volcan Arenal en fond. Deux hôtels offrent ainsi une entrée gratuite pour leurs résidents dans ce site paradisiaque: e Tabacon Resort et le Baldi Termae. Pour les résidents des hôtels situés à proximité, l'entrée est possible moyennant une petite contribution.

Cavernes de Venado

Au Nord, les cavernes de Venado, longues de plus de 2km ont été creusées dans le calcaire par l'eau acide des volcans. Stalactites, stalagmites et chauves souris peuvent y être observées.

Encore plus au Nord, la réserve de Caño Negro peut faire l'objet d'une excursion d'une journée.

Le parc du volcan Arenal permet la pratique de sport très diversifié : quad, équitation saut à l'élastique, des parcours guidés dans la canopée dans un circuit qui traverse la forêt humide à travers des tyroliennes et ponts de singes. On peut également profiter des nombreuses rivières qui sont sur le site pour pratiquer des sports nautiques : rafting et kayak en eaux vives et descentes de cascades en rappel pour tester ses limites et canoë pour observer la nature à partir des rivières. De plus, on trouve également sur ce site le meilleur spot de kitesurf et de planche à voile du Costa Rica : la Laguna de Arenal.

Monteverde

Au Sud de l'Arenal, la région de Monteverde vous tend les bras:

Village créé dans les années 50 par des Quakers nord-américain, Monteverde milite toujours pour la préservation de l'environnement, empêchant toute route bétonnée d'accéder à la réserve. Des programmes scientifiques et éducatifs ont été créés dans la région pour protéger la faune et la flore et de nombreuses fermes laitières ont vu le jour faisant du fromage une spécialité de Monteverde.

Les paysages de Monteverde sont extraordinaires, ils détiennent les plus belles forêts primaires humides du pays, des forêts si denses qu'elles paraissent impénétrables. Les nombreuses et abondantes précipitations reçues tout au long de l'année favorisent un monde végétal exubérant tant par la taille que par la diversité. Les richesses naturelles de cette région sont inépuisables et la faune n'y fait pas exception avec plus de 100 espèces de mammifères, 400 espèces d'oiseaux (dont le Quetzal) et 490 sortes de papillons. La capacité de la réserve est limitée à 120 personnes, il faut donc être très matinal ou très patient pour pouvoir profiter de ce site hors du commun.

Les excursions à réaliser
  • Le Parc Selvatura : Au beau milieu des forêts denses et sauvages de Santa Elena et de Monteverde, le canopy tour du Parc Selvatura vous propose de vivre des émotions extrêmes et uniques: lâchés tel Tarzan dans la Jungle, vous partirez vers les cimes des arbres en suivant les guides à travers les différentes plateformes, ponts et câbles suspendus installés par le Parc. Du haut de ces miradors installés au sommet de la forêt, vous apprécierez la beauté et la complexité de la forêt tropicale, de sa faune et de sa flore. Mais le Parc Selvadura c'est aussi de nombreuses ballades dans la forêt avec des guides expérimentés qui vous feront marcher à travers les plus beaux sites de la zone. Vous passerez sur un ensemble de ponts suspendus qui vous feront découvrir la forêt sous un autre angle, à des dizaines de mètres de hauteur, juste sous la cime des arbres. Le Parc comprend également une superbe serre aux papillons ainsi qu'un musée des insectes.
  • Le Jardin des Colibris : un parc où volent quatorze espèces de colibris à portée de main. Un paysage magnifique, au milieu de cascades et de plantes tropicales, animé par les ballets de ces oiseaux merveilleux. Non loin, le Serpentario, le Zoo des serpents et des amphibiens, où plus d'une quarantaine espèces de tortues, de serpents, d'iguanes, de grenouilles ou de lézards vous attendent pour prolonger votre immersion dans le monde sauvage. 
  • Le Sky Trek est un trépidant parcours sur câbles suspendus au-dessus de la jungle nuageuse. Dans le même style que le parc Selvatura, vous découvrirez la forêt sous un autre angle à travers ballades et activités extrêmes, perché au sommet des arbres. La fromagerie de Monteverde peut être visitée, pour éveiller vos papilles aux goûts de la région: gouda, cheddar, pain complet ou cajeta (un fondant au lait et chocolat costaricien) sont produits et vendus sur place.
  • De janvier à août, le Monteverde Institute Community Art Center organise divers ateliers pour initier ses visiteurs à l'artisanat de la région : au programme vannerie, poterie et bien d'autres.
  • Les zones protégées de Santa Elena et de Bosque Nuboso abritent une forêt similaire à celle de Monteverde, de nombreuses randonnées sont possibles à travers ces parcs. Les sentiers sont tous balisés et aménagés pour explorer la végétation et la faune qui sont d'une richesse exceptionnelle.
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