Gibara la blanche
Il n’y a pas à réfléchir longuement, Gibara mérite que l’on s’y arrête. Cette charmante petite ville de pêcheur située à une trentaine de kilomètres au Nord d’Holguin, a tout pour séduire. Son port, fondé en 1827, rappelle les petits villages de la côte méditerranéenne. Les Cubains l’ont d’ailleurs surnommé « la ville blanche » due au soleil qui rayonne sur ses belles demeures coloniales. Cette étape hors des sentiers battus possède de nombreux atouts naturels et culturels avec son architecture coloniale très bien conservée.
De plus, le festival international del Cine Pobre, à l’initiative d'un des grands cinéastes cubains, Humberto Solas, gagne en notoriété. Tous les ans, il présente des films à petits budgets de réalisateurs du monde entier et met l’accent sur leur qualité. Sa douzième édition qui a eu lieu en avril 2016, a récompensé de nombreux artistes cubains et Mexicains comme Alán González et Arturo González Villaseñor.
Entre mer et montagnes, Gibara est dotée d’une beauté naturelle unique. On peut alors profiter des eaux cristallines et du sable blanc ainsi que randonner dans les montagnes à la végétation luxuriante, semblables aux mogotes de Viñales.
En se promenant dans ce village de pêcheurs, on découvre de très jolies places comme celle de Colon et de Las Madres ainsi que l’église San Fulgencio sur la place Calixto Garcia. Plusieurs musées sont à découvrir notamment celui de l’histoire municipale et de l’art colonial.
Véritable musée à ciel ouvert, Gibara saura vous séduire tant par ses édifices coloniaux que par ses richesses naturelles. Le must, l’accueil des habitants est l’un des plus chaleureux du pays !